Les femmes non ménopausées présentant un cancer du sein avec atteinte ganglionnaire et un faible score de récidive retirent un bénéfice de la chimiothérapie

  • Kalinsky K & al.
  • N Engl J Med

  • Univadis
  • Clinical Summary
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 À retenir

  • Les femmes non ménopausées présentant un cancer du sein avec atteinte ganglionnaire et un faible score de récidive (SR) de 25 ou moins au test de 21 gènes retirent un bénéfice de la chimiothérapie, tandis que les femmes ménopausées présentant des caractéristiques similaires n’en retirent aucun bénéfice.

À retenir

  • Il s’agit du premier essai de grande envergure portant sur le cancer du sein avec atteinte ganglionnaire associé à un faible SR.
  • Les femmes non ménopausées présentant un cancer du sein avec atteinte ganglionnaire doivent recevoir une chimiothérapie malgré un faible SR.
  • Les femmes ménopausées avec des caractéristiques similaires présentant un faible SR peuvent s’épargner la chimiothérapie.

Méthodologie

  • L’essai clinique randomisé RxPONDER a été mené auprès de 5 083 femmes (33,2 % de femmes non ménopausées ; 66,8 % de femmes ménopausées) atteintes d’un cancer du sein à récepteurs hormonaux positifs avec 1 à 3 ganglions lymphatiques axillaires positifs et un SR de 25 ou moins.
  • Les sujettes ont été affectées de manière aléatoire pour recevoir une chimiothérapie associée à une endocrinothérapie ou une endocrinothérapie seule.
  • Le critère d’évaluation principal était la survie sans maladie (SSM) invasive à cinq ans.
  • Financement : Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH) ; autres.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 5,3 ans.
  • Femmes non ménopausées :
    • SSM à 5 ans : 89,0 % avec l’endocrinothérapie seule, contre 93,9 % avec la chimiothérapie associée à l’endocrinothérapie (rapport de risque [RR] : 0,60 ; P = 0,002).
    • Survie sans rechute (SSR) à distance : 92,8 % contre 96,1 %, respectivement (RR : 0,58 ; P = 0,009).
  • Femmes non ménopausées :
    • SSM à 5 ans : 91,9 % avec l’endocrinothérapie seule, contre 91,3 % avec la chimiothérapie associée à l’endocrinothérapie (RR : 1,02 ; P = 0,89).
    • SSR à distance : 94,4 % contre 94,4 %, respectivement (RR : 1,05 ; P = 0,70).

Limites

  • Aucune limite n’a été identifiée par les auteurs.