Les femmes atteintes d’une BPCO sont souvent des personnes n’ayant jamais fumé et ont de meilleurs résultats aux tests de la fonction pulmonaire

  • Choi JY & al.
  • Int J Chron Obstruct Pulmon Dis

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les femmes atteintes d’une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) sont nettement plus susceptibles que les hommes de n’avoir jamais fumé, de présenter une bronchectasie plus grave et d’avoir des symptômes sévères, mais une obstruction moins importante aux tests de la fonction pulmonaire.
  • Les résultats proviennent de l’Étude de sous-groupes sur la BPCO en Corée (KOCOSS).

Pourquoi est-ce important ?

  • Les résultats pourraient sensibiliser les cliniciens chargés des soins en médecine générale aux caractéristiques de la BPCO en fonction du sexe, au-delà des facteurs de risque généralisés.

Méthodologie

  • Une étude de cohorte multicentrique (N = 2 515) a été menée auprès de patients atteints d’une BPCO âgés de plus de 40 ans, avec un rapport volume expiratoire maximal par seconde (VEMS) postbronchodilatateur/capacité vitale forcée (CVF) inférieur ou égal à 70 % de la valeur normale prédite.
  • Financement : Recherche des Centres de contrôle et de prévention des maladies de Corée.

Principaux résultats

  • Par rapport aux hommes, les femmes étaient :
    • plus susceptibles de n’avoir jamais fumé (60,5 %, contre 3,7 % ; P < 0,01) ;
    • moins susceptibles de fumer actuellement (12,6 %, contre 28,0 % ; P < 0,01) ;
    • plus susceptibles d’avoir un antécédent de bronchectasie (12 %, contre 7,2 % ; P = 0,02) ;
    • plus susceptibles d’avoir eu une infection respiratoire durant l’enfance (32,7 %, contre 18,5 % ; P < 0,01) ;
    • plus susceptibles d’avoir un antécédent d’asthme (44,1 %, contre 31,2 % ; P < 0,01).
  • Les femmes étaient également plus susceptibles d’avoir des symptômes sévères au questionnaire modifié du Conseil de la recherche médicale du Royaume-Uni (modified Medical Research Council questionnaire ; 1,6, contre 1,3 ; P < 0,01) et au test d’évaluation de la BPCO (COPD Assessment Test ; 16,0, contre 14,7 ; P = 0,02).
  • En outre, les femmes étaient plus susceptibles d’avoir :
    • un VEMS postbronchodilatateur prédit exprimé en pourcentage plus élevé (66,2 %, contre 61,6 % ; P < 0,01) ;
    • un rapport VEMS/CVF plus élevé (55,9 %, contre 50,8 % ; P < 0,01) ;
    • un rapport volume résiduel/capacité pulmonaire totale plus élevé (47,0 %, contre 43,8 % ; P = 0,02).

Limites

  • Méthodologie transversale et observationnelle.
  • Le caractère généralisable des résultats est incertain.