Les États-Unis mettent à jour leurs recommandations relatives au vaccin contre l’hépatite B
- Weng MK & al.
- MMWR Morb Mortal Wkly Rep
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Le Comité consultatif sur les pratiques d’immunisation des États-Unis (Advisory Committee on Immunization Practices) a élargi la tranche d’âge indiquée pour la vaccination contre le virus de l’hépatite B (VHB) dans le cadre de la révision de ses recommandations.
- La vaccination contre le VHB est désormais universellement recommandée pour les adultes âgés de 19 à 49 ans, les adultes à risque de 60 ans ou plus et les adultes de 60 ans ou plus sans facteurs de risque connus.
- Les recommandations sont les mêmes pour les nourrissons et les autres personnes âgées de moins de 19 ans.
Pourquoi est-ce important ?
- Proposez la vaccination contre le VHB à tous les patients à partir de 19 ans, y compris ceux qui sont âgés de 60 ans ou plus sans facteurs de risque, afin d’éviter que les patients aient besoin d’en faire la demande.
- La vaccination répétée n’est cependant pas nécessaire chez les patients ayant déjà effectué la série complète de vaccinations ou chez ceux ayant des antécédents d’infection par le VHB.
- Effectuez le test de dépistage préalable à la vaccination de façon concomitante à l’administration de la première dose afin d’éviter une série complète de vaccinations chez les patients qui sont déjà immunisés.
- Consultez le texte pour les posologies/calendriers.
Points clés
- La couverture vaccinale contre le VHB chez les adultes à risque reste sous-optimale.
- Les comportements à risque et les expositions les plus fréquents comprennent les comportements criminels/stigmatisants potentiels (par ex., l’utilisation de drogues injectables, l’incarcération ou le fait d’avoir plusieurs partenaires sexuels).
- Il existe des disparités ethniques ; les personnes d’origine ethnique afro-américaine non hispanique ont un risque multiplié par deux d’infection aiguë par le VHB, par rapport aux autres populations.
- Obstacles à la vaccination des adultes : la non-divulgation par les patients des facteurs de risque et le temps insuffisant passé en milieu clinique pour permettre une évaluation de routine.
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