Les épisodes de fibrillation atriale sont liés à la consommation d’alcool en temps réel
- Marcus GM & al.
- Ann Intern Med
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Pour les patients atteints de fibrillation atriale (FA) paroxystique, la consommation récente d’alcool semble multiplier le risque de survenue d’un épisode aigu.
- Un éditorial exhorte les professionnels de santé à discuter avec ces patients de la consommation d’alcool.
Pourquoi est-ce important ?
- Bien que l’alcool puisse avoir un effet protecteur dans le cadre d’une maladie de l’artère coronaire, la consommation d’alcool a été associée à l’incidence et au fardeau de la FA.
- Toutefois, les études n’avaient auparavant pas abordé explicitement la question de savoir si et dans quelle mesure une consommation donnée peut favoriser le risque de survenue d’un événement de FA.
- Cette étude a utilisé des mesures objectives de la consommation d’alcool qui ont permis de surmonter le biais de rappel.
Principaux résultats
- 56 participants ont présenté au moins 1 épisode de FA.
- Rapports de cotes (RC) (intervalles de confiance [IC] à 95 %) pour la consommation récente d’une ou de plusieurs boissons alcoolisées au cours des 4 dernières heures :
- 1 boisson : 2,02 (1,38–3,17).
- 2 boissons ou plus : 3,58 (1,63–7,89).
- Les épisodes de FA ont également présenté une corrélation avec une plus forte concentration d’alcool sanguin au cours des 12 dernières heures.
Méthodologie
- Une étude de cas croisés prospective a été menée auprès de patients ambulatoires consécutifs atteints d’une FA paroxystique (n = 100).
- Les participants ont fait l’objet d’un ECG et d’une surveillance de l’éthanol (capteur transdermique, consommation autodéclarée et prélèvement de sang au bout du doigt) pendant 4 semaines.
- Critère d’évaluation : probabilité d’ingestion récente d’alcool durant un épisode de FA paroxystique.
- Financement : Institut national sur l’abus d’alcool et l’alcoolisme des États-Unis (National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism).
Limites
- Lien de causalité non établi ; il est possible que des facteurs de confusion aient été présents.
- Le mécanisme de l’influence apparente de l’alcool est inconnu.
- Il n’est pas possible d’extrapoler les conclusions à la population générale.
- Il n’y avait que 22 femmes parmi les participants.
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