Les écouvillons vaginaux recueillis par les patientes pour la détection des IST pourraient permettre d’économiser les ressources des services des urgences

  • Krause A & al.
  • West J Emerg Med

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les écouvillons vaginaux recueillis par les patientes dans les services des urgences (SU) semblent être non inférieurs aux écouvillons endocervicaux recueillis par les cliniciens pour la détection de Chlamydia trachomatis (C. trachomatis) et de Neisseria gonorrhoeae (N. gonorrhoeae).

Pourquoi est-ce important ?

  • Envisagez de recourir aux écouvillons vaginaux recueillis par les patientes pour identifier les infections sexuellement transmissibles (IST) chez les patientes se présentant au SU.

Principaux résultats

  • 22 291 consultations ; 11 732 sont survenues pendant la phase préalable à la mise en œuvre d’un protocole de dépistage (écouvillons recueillis uniquement par les cliniciens) et 10 559 sont survenues pendant la phase postérieure à sa mise en œuvre (écouvillons recueillis par les cliniciens ou par les patientes).
  • Taux de détection de C. trachomatis : 7,5 % (n = 880) pendant la phase préalable à la mise en œuvre, contre 7,6 % (n = 802) pendant la phase postérieure à la mise en œuvre ; P < 0,01.
  • Taux de détection de N. gonorrhoeae : 3,1 % (n = 364) pendant la phase préalable à la mise en œuvre, contre 3,6 % (n = 380) pendant la phase postérieure à la mise en œuvre ; P < 0,01.
  • Aucun changement dans le temps concernant les taux de cas d’infection :
    • C. trachomatis :1 330,4 cas/mois pendant la phase préalable à la mise en œuvre, contre 1 284,5 cas/mois pendant la phase postérieure à la mise en œuvre.
    • N. gonorrhoeae : 583,6 cas/mois pendant la phase préalable à la mise en œuvre, contre 595,3 cas/mois pendant la phase postérieure à la mise en œuvre.

Méthodologie

  • Une étude quasi-expérimentale avant/après a évalué l’utilisation d’écouvillons vaginaux pour le dépistage des IST au SU avant/après la mise en œuvre d’un protocole de dépistage.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Limites

  • L’interfiabilité des cliniciens recueillant de véritables écouvillons endocervicaux (par rapport à d’éventuels écouvillons intravaginaux) est incertaine.
  • Diminution des taux de détection des IST.
  • Il s’agissait d’une étude rétrospective.
  • La proportion d’écouvillons recueillis par les patientes était inconnue.
  • Non généralisable.