Les écouvillonnages au niveau des lésions cutanées sont les plus efficaces pour la détection de la variole du singe
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Les écouvillonnages au niveau des lésions cutanées semblent être le moyen le plus efficace pour détecter l’ADN de la variole du singe à l’aide de tests de laboratoire par amplification en chaîne par polymérase (Polymerase Chain Reaction, PCR).
- Pour assurer un diagnostic plus précis, privilégiez les écouvillonnages au niveau des lésions cutanées chez les patients présentant une variole du singe présumée.
Principaux résultats
- Les écouvillonnages au niveau des lésions cutanées ont donné les taux de résultats positifs aux tests PCR les plus élevés (99,9 %), suivis des écouvillonnages rectaux (94,6 %) et des écouvillonnages naso-oropharyngés (86,3 %)
- Les taux de positivité dans les échantillons de salive (76,3 %) et de sperme (75 %) étaient considérablement plus faibles en comparaison.
- Les échantillons d’urine ont donné les taux de positivité les plus faibles (64,8 %).
- Les valeurs des seuils de cycles, qui indiquent la quantité de virus dont une personne est porteuse (plus la valeur est faible, plus la charge virale est élevée), étaient les plus faibles pour les échantillons d’urine et les plus élevées pour les échantillons de peau.
Méthodologie
- Une méta-analyse a évalué les connaissances actuelles sur la présence d’ADN de la variole du singe dans différents échantillons biologiques (c.-à-d., dans un échantillon prélevé par écouvillonnage au niveau des lésions cutanées, du rectum et du nasopharynx et dans un échantillon d’urine) chez 569 patients allemands, espagnols, français, israéliens et italiens ayant reçu un diagnostic de variole du singe jusqu’au 23 août 2022.
- Nombre d’études incluses : huit.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Limites
- Aucune donnée sur la spécificité et la sensibilité des différents échantillons biologiques.
- Clarification nécessaire sur la transmission par le sperme et la salive.
- Nécessité de comprendre la corrélation entre la quantité de virus dans différents échantillons et l’infectivité, ainsi que l’importance pour la pratique clinique.
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