Les diagnostics de diabète de type 2 chez les enfants ont continué à augmenter pendant la deuxième année de la pandémie
- Jenny Blair, MD
- Résumé d’article
La sinistre tendance observée au début de la pandémie s’est poursuivie même après l’assouplissement des restrictions.
À retenir
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Les diagnostics de diabète de type 2 (DT2) chez les enfants ont augmenté en 2021 par rapport à 2020, tandis que les taux de 2020 étaient supérieurs aux taux préalables à la pandémie.
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Cette tendance à l’augmentation de l’incidence s’est poursuivie en 2021 malgré l’assouplissement des mesures de quarantaine, le retour dans les écoles et la disponibilité des vaccins cette année-là par rapport à l’année précédente.
Pourquoi est-ce important ?
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Au cours de la première année de la pandémie de COVID-19, les diagnostics de DT2 ont augmenté chez les enfants.
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Cette étude visait à déterminer si cette tendance était limitée à la période initiale de la pandémie.
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La prise de conscience au sujet des taux élevés de DT2 pourrait contribuer à prévenir les diagnostics tardifs.
Méthodologie
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Un examen rétrospectif monocentrique de dossiers a été mené dans un hôpital pour enfants dans l’est des États-Unis (n = 144).
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Les auteurs ont comparé les diagnostics de DT2 entre la période de mars 2020 à décembre 2021 et celle de janvier 2017 à février 2020.
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Les chercheurs ont également comparé les taux annualisés pendant la deuxième année de la pandémie par rapport à la première année.
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Critère d’évaluation : le nombre de nouveaux cas de DT2 pendant la période d’étude durant la pandémie et la période d’étude avant la pandémie.
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Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Principaux résultats
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Pendant la pandémie par rapport à avant la pandémie :
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L’incidence annualisée est passée de 17,67 (soit une augmentation de 103,7 %) à 48,00 (soit une augmentation de 228,2 %).
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Les centiles d’indice de masse corporelle ont augmenté pour atteindre 141,5 % du centile de 95 %, contre 129,3 %.
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La pression artérielle (PA) diastolique moyenne est passée de 83,5 mmHg à 69,9 mmHg.
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Au cours de la première année de la pandémie par rapport à l’année précédente :
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Les patients étaient significativement plus jeunes, âgés de 12,9 ans contre 14,8 ans.
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Ils présentaient un taux significativement plus élevé de présentation sévère de la maladie au moment du diagnostic : 20 % contre 3,5 %.
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Parmi le tiers des participants dont le statut COVID-19 était connu au moment de la présentation :
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Seul un participant était positif.
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Aucun des participants ayant une présentation sévère de la maladie n’était positif.
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Limites
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Étude monocentrique.
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Les antécédents d’infection par le SARS-CoV-2 ou le statut d’immunisation n’étaient pas connus.
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