Les dépistages annuels présentent un bénéfice chez les jeunes femmes ayant des antécédents familiaux de cancer du sein

  • Evans DG & al.
  • EClinicalMedicine

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les mammographies annuelles permettent de détecter le cancer du sein à un stade précoce et pourraient permettre de réduire la mortalité chez les jeunes femmes (âgées de 35 à 39 ans) présentant un risque familial accru.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les recommandations de l’Institut national britannique d’excellence en matière de santé et de soins (National Institute for Health and Care Excellence) ne préconisent pas le dépistage systématique par mammographie chez les femmes de moins de 40 ans.
  • Cette étude suggère que des mammographies annuelles de dépistage présentent un bénéfice chez les jeunes femmes à haut risque.

Protocole de l’étude

  • Une cohorte prospective (FH02) de 2 899 jeunes femmes sans cancer du sein, mais présentant un risque familial élevé, a été formée à partir de 34 centres au Royaume-Uni, et suivie pendant une durée moyenne de 5,35 ans.
  • Financement : Breast Cancer Now.

Principaux résultats

  • La cohorte a fait l’objet de 12 086 mammographies de dépistage en 13 365,8 ans.
  • Au cours des dépistages, 50/55 cancers du sein ont été détectés chez 54 femmes.
  • Sur les 50 cancers, 35 étaient invasifs.
  • 80 % des 35 cancers invasifs ont été détectés alors que leur taille était inférieure ou égale à 2 cm ; dans 80 % des cas, les ganglions lymphatiques étaient négatifs.
  • Comparativement aux femmes à haut risque appariées en fonction de l’âge qui ne faisaient pas l’objet de dépistages, incluses dans la cohorte de l’étude Comparaison des résultats prospectifs dans le cadre du cancer du sein sporadique et héréditaire (POSH), les tumeurs invasives identifiées dans la cohorte FH02 étaient plus petites (tumeurs de 2 cm ou moins : 80 % contre 45 % dans l’étude POSH ; P < 0,0001) et moins susceptibles d’être associées à des ganglions lymphatiques positifs (20 % contre 54 % dans l’étude POSH ; P = 0,0002).
  • La mortalité réelle dans l’étude POSH était plus élevée, de manière non significative, que dans la cohorte FH02 (RR : 4,8 ; IC à 95 % : 0,7–34,8).
  • Les projections de mortalité dans la cohorte FH02 étaient plus faibles, de manière non significative, que dans l’étude POSH (RR : 0,72 ; IC à 95 % : 0,49–1,07).

Limites

  • Protocole observationnel.