Les crises de migraine périmenstruelles durent plus longtemps et sont plus graves que les crises non périmenstruelles

  • van Casteren DS & al.
  • Neurology

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les crises de migraine périmenstruelles durent plus longtemps, sont plus graves et sont plus susceptibles de se reproduire que les crises de migraine non périmenstruelles.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les différences étaient plus prononcées chez les migraineuses périmenstruelles ayant des migraines liées à leurs menstruations et celles ayant recours à une contraception hormonale.

Méthodologie

  • Étude de cohorte longitudinale et prospective.
  • 500 patientes ont tenu un journal électronique quotidien sur leurs symptômes de céphalées et leurs menstruations pendant au moins 1 mois entre février 2019 et octobre 2020.
  • Financement : Organisation néerlandaise de recherche et de développement en matière de santé ; Fondation néerlandaise du cerveau.

Principaux résultats

  • La durée médiane des crises était plus longue pour les crises de migraine périmenstruelles que pour les crises de migraine non périmenstruelles (20,0 heures contre 16,1 heures ; P < 0,001).
  • Par rapport aux crises non périmenstruelles, les crises périmenstruelles :
    • réapparaissent plus souvent (rapport de cotes corrigé [RCc] : 2,4 ; P < 0,001) ;
    • ont été plus souvent associées à la prise de triptans (RCc : 1,2 ; P = 0,004) ;
    • étaient associées à une capacité d’adaptation à la douleur plus faible (différence moyenne corrigée : -0,2 ; P < 0,001) ;
    • étaient associées à une intensité de céphalées plus importante (RCc : 1,4 ; P < 0,001) ;
    • étaient associées à une photophobie (RCc : 1,3 ; P < 0,001) et une phonophobie (RCc : 1,2 ; P < 0,001) aggravées.
  • Les différences entre les crises périmenstruelles et nonpérimenstruelles étaient plus prononcées chez les femmes ayant des migraines liées à leurs menstruations et chez celles ayant recours à une contraception hormonale.
  • Aucune différence significative n’a été observée entre les groupes en présence d’aura ou de syndrome prémenstruel.

Limites

  • L’étude a défini les récidives uniquement après la prise de triptans.