Les corticostéroïdes inhalés sont associés à une réduction du risque de cancer du poumon dans le cas d’une BPCO

  • Ge F & al.
  • Transl Lung Cancer Res

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’utilisation de corticostéroïdes inhalés est associée à une réduction significative du risque de cancer du poumon chez les patients atteints d’une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), indépendamment de l’âge ou de la région géographique.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les études précédentes ayant évalué cette association ont obtenu des résultats contradictoires.

Méthodologie

  • Une revue systématique et une méta-analyse ont été réalisées à partir de 9 études portant sur 181 859 patients atteints d’une BPCO, qui ont été suivis pendant un total de 1 109 339,9 personnes-années.
  • Financement : Fondation nationale des sciences naturelles de Chine ; Projet clé du projet de recherche scientifique de Guangzhou.

Principaux résultats

  • L’utilisation de corticostéroïdes inhalés était associée à une réduction significative du risque de cancer du poumon :
    • rapport de risque (RR) de 0,73 (P < 0,001).
  • L’association était similaire quel que soit l’âge :
    • 70 ans et plus : RR de 0,80 (P = 0,043).
    • Moins de 70 ans : RR de 0,73 (P = 0,040).
  • L’association était la plus forte chez les patients en Europe (RR : 0,62 ; P = 0,004), suivis des patients en Asie (RR : 0,77 ; P = 0,028) et en Amérique du Nord (RR : 0,73 ; P = 0,004).

Limites

  • Aucune donnée concernant la relation dose-réponse entre les corticostéroïdes inhalés et le risque de cancer du poumon n’est disponible.