Les complications macrovasculaires et microvasculaires sont fréquentes même dans le diabète de type 2 précoce
- Arnold SV & al.
- Am Heart J
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Les complications microvasculaires et macrovasculaires étaient fréquentes chez les personnes atteintes d’un diabète de type 2 (DT2) de stade relativement précoce et étaient liées à un risque accru d’hospitalisations et de décès dans le monde.
Pourquoi est-ce important ?
- Les complications microvasculaires et macrovasculaires sont source de morbidité et de mortalité chez les personnes atteintes d’un DT2.
Méthodologie
- Les données analysées ont porté sur 11 357 patients avec une durée moyenne de DT2 de 5,7 ans provenant de 33 pays dans l’étude prospective observationnelle DISCOVER, dont 19,0 % et 13,2 % présentaient des complications microvasculaires et macrovasculaires, respectivement, à l’entrée dans l’étude.
- Financement : AstraZeneca.
Principaux résultats
- Après 3 ans de suivi, 31,5 % et 16,6 % des patients ont présenté au moins 1 complication microvasculaire et macrovasculaire, respectivement.
- Après correction pour prendre en compte les facteurs des patients, les complications macrovasculaires étaient associées à des risques plus élevés d’hospitalisations (rapport de risque corrigé [RRc] : 1,62 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,40–1,88) et de décès (4,53 ; 2,64–7,76), tandis que les complications microvasculaires étaient moins fortement associées à ces résultats (hospitalisations : RRc de 1,23 ; IC à 95 % : 0,96–1,56 ; décès : RRc de 1,40 ; IC à 95 % : 0,88–2,24).
- Un taux d’HbA1c plus élevé à l’entrée dans l’étude et le tabagisme au moment de l’étude ont été significativement associés au développement des deux types de complications.
- Les complications macrovasculaires connues au moment de l’entrée dans l’étude étaient le facteur prédictif le plus important de développement de nouvelles complications microvasculaires (RR : 1,40 ; IC à 95 % : 1,21–1,61) et de nouvelles complications macrovasculaires (RR : 3,39 ; IC à 95 % : 2,84–4,06).
Limites
- La détermination des complications a été effectuée par chaque médecin, sans adjudication centralisée.
- Les zones rurales et les pays les plus pauvres étaient sous-représentés.
- Il existe un biais de sélection de l’étude.
- Des facteurs de confusion non identifiés sont possibles.
- Le suivi était relativement court.
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