Les céphalées chroniques sont associées à un faible soutien social

  • Westergaard ML & al.
  • Cephalalgia

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les personnes ayant des antécédents de céphalées chroniques sont significativement plus susceptibles d’être confrontées à un faible soutien social et à la solitude que celles n’ayant pas d’antécédents de céphalées.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le manque de relations sociales est considéré comme un facteur de risque significatif de maladie chronique.

Méthodologie

  • 55 185 personnes ont été interrogées dans le cadre de l’Enquête sur la santé dans la région de la capitale danoise en 2017.
  • Financement : Fondation Tryg.

Principaux résultats

  • 2,7 % des patients ont rapporté des céphalées chroniques ; 66 % étaient associées à des céphalées par surconsommation de médicaments (CSM).
  • Un faible soutien social était significativement plus fréquent en présence de céphalées chroniques (36,7 %, contre 20,5 % ; P < 0,0001) et de CSM (39,1 %, contre 32,2 % ; P = 0,0479) qu’en l’absence d’antécédents de céphalées.
  • La solitude était significativement plus fréquente en présence de céphalées chroniques qu’en l’absence d’antécédents de céphalées (23,8 %, contre 7,7 % ; P < 0,0001).
  • Les scores de stress étaient significativement plus élevés en présence de céphalées chroniques qu’en l’absence d’antécédents de céphalées (60,8 %, contre 24,5 % ; P < 0,0001).
  • Les scores de stress étaient également plus élevés en présence de CSM qu’en présence de céphalées autres que les CSM (65,6 %, contre 51,4 % ; P < 0,0001).
  • Après la réalisation d’une analyse multivariée, le stress était significativement plus fréquent (rapports de cotes corrigés [RCc] ; IC à 95 %) en présence :
    • de céphalées chroniques : 3,4 (2,9–4,0) ;
    • de CSM : 17,6 (14,8–20,9) ;
    • d’un faible soutien social et de céphalées chroniques : 8,1 (6,1–10,9) ;
    • d’un faible soutien social et de CSM : 21,9 (15,8–30,4) ;
    • d’une solitude et de céphalées chroniques : 14,4 (9,3–22,3) ; ou
    • d’une solitude et de CSM : 20,1 (13,2–30,5).

Limites

  • Aucune donnée sur les différences entre les migraines, les céphalées de tension ou d’autres types de céphalées.