Les cas récents de variole du singe mettent en évidence le potentiel de transmission sexuelle

  • Davido B & al.
  • J Travel Med

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • La transmission sexuelle de la variole du singe par le biais de lésions génitales (pénis/périnée) est rare mais possible.

Pourquoi est-ce important ?

  • Incluez la variole du singe dans les diagnostics différentiels pour les patients présentant des lésions génitales.
  • Administrez le vaccin contre la variole jusqu’à 4 jours après l’exposition.

Principaux résultats

  • Cas 1 : jeune homme ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), âgé de 37 ans, sous prophylaxie pré-exposition au virus de l’immunodéficience humaine (VIH).
    • Antécédents de voyage/sexuels : retour d’un voyage dans le cadre d’une Gay Pride, plusieurs rencontres ayant conduit à des rapports sexuels.
    • 5 jours après le retour : fièvre soudaine, céphalées, diarrhée légère.
    • Jour 6 : lésions génitales maculaires au niveau du pénis ; pas de démangeaisons ; asymptomatique par ailleurs.
    • Urgences : variole du singe confirmée ; le patient est sorti et s’est isolé pendant 14 jours.
  • Cas 2 : jeune HSH, âgé de 37 ans, ses antécédents médicaux comprenaient un vitiligo.
    • Antécédents de voyage/sexuels : retour d’un festival, plusieurs relations sexuelles orales, relations sexuelles anales protégées.
    • 4 jours après le retour : consultation pour des démangeaisons sur le pénis avec lésions vésiculaires ; diagnostic : herpès génital.
    • Traitement : valacyclovir ; dose unique de ceftriaxone plus azithromycine pour une uréthrite gonococcique documentée par test par amplification en chaîne par polymérase.
    • Le patient devient fébrile avec des lésions maculaires exclusivement sur le pénis, compliquées d’un érythème pubien.
    • Hospitalisé ; tests : un scanner a écarté une gangrène de Fournier ; analyses de laboratoire : taux élevé de protéine C-réactive avec lymphopénie ; examen physique : lésions périanales évoquant un virus de la variole du singe avec adénopathie inguinale, résultat confirmé par test par amplification en chaîne par polymérase.

Méthodologie

  • Étude de cas mettant en évidence le potentiel de transmission de la variole du singe par le biais de lésions génitales chez des patients français.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Limites

  • Nombre de cas limité.