Les cas de blennorragie chez les femmes sont liés aux charges infectieuses chez les partenaires sexuels masculins

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À retenir

  • Les femmes qui sont exposées à des partenaires sexuels masculins ayant des taux élevés de Neisseria gonorrhoeae (N. gonorrhoeae) sont susceptibles de devenir infectées, en particulier celles présentant une co-infection à Chlamydia.

Pourquoi est-ce important ?

  • Conseillez aux patientes d’utiliser une protection pendant les rapports sexuels avec des partenaires masculins non monogames ou des patients masculins atteints d’une urétrite symptomatique.

Principaux résultats

  • 90 hommes monogames ont été inclus : 69 avec une blennorragie confirmée et 21 avec une urétrite non gonococcique.
  • Dans l’ensemble, les femmes infectées étaient plus susceptibles d’avoir pour partenaire des hommes présentant des charges de N. gonorrhoeae 9,3 fois plus élevées dans leurs échantillons d’urine.
  • Les charges de N. gonorrhoeae les plus élevées dans l’urine étaient associées à un risque d’infection jusqu’à 10 fois plus élevé que celui des femmes ayant pour partenaire des hommes présentant les charges de N. gonorrhoeae les plus faibles dans leurs urines.
  • Les échantillons d’écouvillons cervicovaginaux prélevés chez des femmes atteintes d’une co-infection à Chlamydia se sont avérés présenter des charges de N. gonorrhoeae 2,82 fois plus élevées que celles des échantillons prélevés chez des femmes sans co-infection à Chlamydia.

Méthodologie

  • Une étude rétrospective a examiné l’effet de l’exposition à des partenaires sexuels masculins ayant reçu un diagnostic de N. gonorrhoeae ou d’urétrite non gonococcique présumée chez des femmes parlant chinois présentant au niveau du col de l’utérus une co-infection à N. gonorrhoeae et à Chlamydia ou uniquement une infection à Chlamydia.
  • Financement : Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH.

Limites

  • Les taux de N. gonorrhoeae mesurés dans l’urine masculine sont moins précis.
  • Faux positifs potentiels.