Les bêtabloquants ne montrent aucune association avec la dépression dans une méta-analyse
- Riemer TG & al.
- Hypertension
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Les bêtabloquants n’ont montré aucune association avec la dépression, par rapport à un placebo, dans cette méta-analyse d’essais contrôlés randomisés menés en double aveugle.
- Selon les auteurs, « à quelques exceptions près », les événements indésirables psychiatriques ne sont pas liés à l’utilisation de bêtabloquants.
- Les troubles liés au sommeil constituent une exception possible.
Pourquoi est-ce important ?
- Auteurs : les préoccupations concernant les événements indésirables psychiatriques potentiels sont « pour la plupart injustifiées » et « ne doivent pas affecter l’utilisation des bêtabloquants dans la pratique clinique ».
- L’effet potentiel sur le sommeil « ne doit pas être écarté » pour autant.
Principaux résultats
- Inclusion de 31 essais. Les données utilisées dans la méta-analyse proviennent de 27 essais.
- Le risque de dépression constaté avec l’utilisation de bêtabloquants n’a pas différé du risque constaté avec l’utilisation du placebo (rapport de cotes [RC] : 1,02 ; P = 0,88).
- Hétérogénéité faible (I2 = 22 %) et aucun biais de publication détecté.
- Aucun risque accru n’a été détecté, même dans les essais ayant rapporté des arrêts du traitement pour cause de dépression.
- Le risque de troubles liés au sommeil et de fatigue pourrait être augmenté avec les bêtabloquants.
Méthodologie
- Revue systématique et méta-analyse.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Limites
- La plupart des essais cliniques ont plus de 20 ans.
- Les rapports sur les événements indésirables ont souvent été omis.
- Des études observationnelles « déterminantes » n’ont pas été incluses.
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