Les bénéfices du dépistage du cancer du poumon pourraient inclure le sevrage tabagique

  • Heiden BT & al.
  • Cancer Epidemiol

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Le dépistage du cancer du poumon, conçu pour le diagnostic précoce du cancer du poumon, pourrait réduire le taux de tabagisme et augmenter les tentatives de sevrage tabagique, d’après les résultats d’une cohorte américaine représentative au niveau national.

Pourquoi est-ce important ?

  • Ces résultats contredisent les inquiétudes des cliniciens concernant le fait qu’un résultat négatif lors du dépistage du cancer du poumon pourrait encourager les fumeurs à continuer à fumer.
  • Ces résultats devraient encourager le dépistage du cancer du poumon par les prestataires de soins en médecine générale.

Méthodologie

  • Une étude de cohorte populationnelle et transversale, représentative au niveau national, a été menée auprès de membres du Système de surveillance des facteurs de risque comportementaux des Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (Centers for Disease Control and Prevention’s Behavioral Risk Factor Surveillance System ; 2017–2020), qui étaient éligibles au dépistage du cancer du poumon (n = 12 382).
  • Éligibilité au dépistage du cancer du poumon : adultes âgés de 55 à 80 ans ayant des antécédents de tabagisme d’au moins 30 paquets-années, qui étaient actuellement fumeurs ou qui avaient arrêté de fumer au cours des 15 dernières années.
  • L’étude a évalué le lien entre la réalisation d’un dépistage du cancer du poumon au cours de l’année écoulée (par tomodensitométrie [TDM]) et le taux de tabagisme actuel et les tentatives de sevrage tabagique.
  • Financement : Financement partiel par les Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH).

Principaux résultats

  • Seuls 16,3 % des participants de cette cohorte ont rapporté avoir fait l’objet d’un dépistage du cancer du poumon, ce qui révèle un recours extrêmement faible.
  • Le fait de faire l’objet d’un dépistage du cancer du poumon était associé à :
    • un taux 30 % plus faible de tabagisme actuel (rapport de cotes [RC] : 0,705 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,626–0,793) ;
    • une probabilité 56 % plus élevée de rapporter au moins 1 tentative de sevrage tabagique au cours de l’année précédente (RC : 1,562 ; IC à 95 % : 1,345–1,815).

Limites

  • La méthodologie de l’étude était transversale et observationnelle.