Les antécédents de tabagisme pourraient déterminer le meilleur traitement du CBNPC

Méthodologie

• Une méta-analyse a été réalisée à partir de 28 études couvrant 24 essais contrôlés randomisés (ECR) et 13 918 patients (11 698 fumeurs et 2 220 personnes n’ayant jamais fumé) atteints d’un CBNPC métastatique traités par IPCI seuls ou en association avec d’autres traitements ou une chimiothérapie.
• Financement : aucun.

Principaux résultats

• Comparativement à la chimiothérapie, les IPCI étaient associés à une amélioration significative de la survie globale (SG) et de la survie sans progression (SSP) chez les fumeurs (rapports de risque [RR] et IC à 95 % pour tous) :
  • SG : 0,75 (0,69–0,81).
  • SSP : 0,63 (0,56–0,70).
• Cette association n’a pas été observée chez les personnes n’ayant jamais fumé (SG : 0,87, 0,74–1,04 ; SSP : 0,84, 0,64–1,08).
• De même, une monothérapie par IPCI était associée à une amélioration significative de la SG (0,76 ; 0,69–0,85) et de la SSP (0,79 ; 0,66–0,94) chez les fumeurs, mais pas chez les personnes n’ayant jamais fumé (0,93, 0,77–1,12 ; et 1,51, 0,95–2,39), indépendamment de l’expression du ligand 1 de mort programmée.
• L’association IPCI et chimiothérapie était associée à une amélioration significative de la survie, indépendamment du statut tabagique :
  • Fumeurs :
    • SG : 0,76 (0,64–0,90).
    • SSP : 0,55 (0,49–0,62).
  • Personnes n’ayant jamais fumé :
    • SG : 0,61 (0,38–0,97).
    • SSP : 0,63 (0,52–0,78).
• Un traitement combinant deux IPCI était associé à une amélioration de la SG chez les fumeurs, mais pas chez les non-fumeurs (RR : 0,68, contre 1,02 ; P = 0,02).

Limites

• Aucune donnée n’était disponible à l’échelle individuelle des patients.