Les adultes plus âgés peuvent-ils donner leur rein sans danger ?

Dans une analyse univariée, les donneurs âgés de plus de 60 ans étaient plus susceptibles d’avoir auparavant fait l’objet d’une chirurgie abdominale et d’être atteints d’hypertension, et étaient moins susceptibles de fumer. Le débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe) à l’entrée dans l’étude s’est avéré être inférieur chez les personnes âgées de plus de 60 ans (80 ± 16 contre 101 ± 26 ml/min/1,73 m² ; P < 0,001). Les complications peropératoires et postopératoires se sont avérées similaires, à l’exception d’une plus forte prévalence d’iléus inférieur à 30 jours (3 % contre 7 % ; P = 0,021) et d’une durée de séjour (DS) postopératoire plus longue (4,2 contre 4,6 jours ; P = 0,005). Dans une analyse multivariée, l’iléus inférieur à 30 jours et la DS sont restés significativement plus importants pour les donneurs de plus de 60 ans.

Plus de 20 ans après les ND, la pression artérielle systolique s’est avérée significativement plus élevée chez les personnes âgées de plus de 60 ans (142 contre 125 mmHg ; P < 0,001) et l’hypertension a été diagnostiquée plus tôt (9 contre 14 ans). Le DFGe s’est avéré significativement plus faible pour les donneurs âgés de plus de 60 ans, mais la courbe du DFGe et les taux de maladie rénale de stade terminal n’ont pas différé de manière significative.