Les activités de résolution de problèmes ne protègent pas contre le déclin mental

Dans le cadre de l’étude, publiée dans la revue BMJ, des chercheurs ont examiné l’association entre implication intellectuelle et capacité cognitive plus tard au cours de la vie chez 498 volontaires nés en 1936 qui avaient participé à l’enquête écossaise sur la santé mentale de 1947.

Les participants ont été rappelés pour la réalisation de tests évaluant la mémoire et la vitesse de traitement mental jusqu’à 5 reprises sur une période de 15 ans. La capacité des adultes au moment de l’enquête a été évaluée à l’aide du test de substitution chiffres-symboles et du test d’apprentissage auditivo-verbal. L’implication intellectuelle a été évaluée à l’aide d’une version à 16 questions du questionnaire sur l’implication intellectuelle typique (typical intellectual engagement, TIE). 

L’étude a découvert que l’implication intellectuelle était significativement associée au niveau de performance cognitive plus tard au cours de la vie. Toutefois, les auteurs ont déclaré que cette implication n’a pas influencé la trajectoire du déclin lié à l’âge dans le cadre de la performance cognitive. 

Selon les auteurs, les résultats indiquent que même si l’implication dans des activités de résolution de problèmes ne protège pas contre le déclin cognitif, elle pourrait conférer un point de départ plus élevé à partir duquel le déclin s’observe et contrebalancer le moment auquel la détérioration devient significative.