L’ensartinib se montre supérieur au crizotinib dans le cadre du CBNPC ALK-positif, ce qui ouvre la porte à un nouveau traitement de première intention

  • Horn L & al.
  • JAMA Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’ensartinib, un inhibiteur de la kinase du lymphome anaplasique de deuxième génération, était associé à un risque de progression de la maladie ou de décès inférieur de 49 % à celui du crizotinib dans le cadre du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) ALK-positif, avec un taux de réponse intracrânienne significativement plus élevé et des événements indésirables similaires.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le CBNPC ALK-positif représente jusqu’à 11 % de la totalité des cas de CBNPC.

Méthodologie

  • L’essai de phase III, international et randomisé eXalt3 a été mené en ouvert.
  • 290 patients atteints d’un CBNPC ALK-positif avancé, récidivant ou métastatique, sans antécédents de traitement avec un inhibiteur de l’ALK, ont reçu de l’ensartinib (n = 143) ou du crizotinib (n = 147).
  • Financement : Xcovery Holdings Inc.

Principaux résultats

  • 76 patients avaient reçu une chimiothérapie préalable.
  • La survie sans progression (SSP) médiane était significativement plus longue avec l’ensartinib (25,8 mois contre 12,7 mois ; rapport de risque [RR] : 0,51 ; P < 0,001).
  • Le taux de réponse objective était de 74 % avec l’ensartinib, contre 67 % avec le crizotinib.
  • Chez les patients présentant des métastases cérébrales à l’inclusion, le taux de réponse objective intracrânienne était de 63,6 % avec l’ensartinib, contre 21,1 % avec le crizotinib.
  • Chez les patients sans métastases cérébrales à l’inclusion, ceux du groupe ensartinib étaient significativement moins susceptibles de présenter des métastases cérébrales à 12 mois (4,2 % contre 23,9 % ; RR : 0,32 ; P = 0,001).
  • Le taux d’événements indésirables graves liés au traitement était faible et similaire entre les deux groupes.

Limites

  • Les données de survie globale (SG) manquaient de maturité.