L’effet Snapchat : les tendances en chirurgie plastique

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L’utilisation de certains réseaux sociaux et de certaines applications d’édition photo pourrait être liée à une acceptation accrue de la chirurgie esthétique, selon une nouvelle étude publiée cette semaine dans la revue JAMA Facial Plastic Surgery

L’étude a examiné les relations entre l’estime de soi et l’utilisation des réseaux sociaux et d’applications d’édition photo avec les attitudes vis-à-vis de la chirurgie esthétique chez 252 personnes issues de la population générale ayant répondu à une enquête en ligne. 

Il en ressort que le fait de s’investir dans les réseaux sociaux avait une association positive avec l’appréciation de la chirurgie esthétique, avec des scores globaux plus élevés sur l’échelle d’acceptation de la chirurgie esthétique (Acceptance of Cosmetic Surgery Scale) chez les utilisateurs de Tinder, Snapchat et/ou des filtres photo Snapchat. Une appréciation accrue de la chirurgie esthétique, mais pas l’acceptation globale de la chirurgie, a été notée chez les utilisateurs de filtres photo VSCO et Instagram, par rapport aux non-utilisateurs. 

Les participants qui utilisaient YouTube, WhatsApp, VSCO et Photoshop avaient des scores d’estime de soi inférieurs à ceux des non-utilisateurs. 

Cette découverte intervient dans un contexte où les chirurgiens voient des patients atteints d’une « dysmorphie de Snapchat », dans laquelle les patients présentent des selfies filtrés pour illustrer les changements chirurgicaux souhaités qu’ils cherchent à atteindre.

« Ces résultats peuvent aider à orienter les futures discussions médecin-patient concernant les perceptions en matière de chirurgie esthétique, qui varient selon les réseaux sociaux ou les applications d’édition photo utilisés », ont conclu les auteurs.