Le travail de nuit est une nouvelle fois associé au risque de cancer du sein, mais seulement dans un sous-ensemble de patientes

  • Manouchehri E & al.
  • BMC Womens Health

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Travailler de nuit pendant moins de 10 ans est associé à une légère augmentation du risque de cancer du sein.
  • Travailler de nuit pendant 10 ans ou plus n’est associé à aucune augmentation significative du risque.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les résultats obtenus précédemment étaient contradictoires, et cette méta-analyse inclut des études récemment publiées.
  • Le travail de nuit perturbe le rythme circadien, réduit la mélatonine et génère des troubles du sommeil, ce qui affecte l’ensemble des processus métaboliques et physiologiques impliqués dans l’oncogenèse.

Méthodologie

  • Une méta-analyse a été réalisée à partir de 26 études de cas-témoins et de cohorte ayant inclus 1,3 million de participantes.
  • Financement : Université des sciences médicales de Mashhad.

Principaux résultats

  • Le travail de nuit à court terme était associé à une augmentation du risque, comparativement aux témoins (généralement sans aucun travail de nuit) : 
    • risque relatif (RR) combiné : 1,13 (P = 0,008 ; I2 = 71,3 %).
  • Le travail de nuit à long terme n’était associé à aucune augmentation du risque, comparativement aux témoins (RR : 1,08 ; P = 0,09 ; I2 = 42,2 %).
  • Lors de l’analyse des sous-groupes, un risque accru a été identifié pour le personnel de bord travaillant de nuit à court terme sur des vols long-courriers, mais les analyses n’incluaient pas le facteur de risque de rayonnement cosmique.

Limites

  • Les raisons pour lesquelles le travail de nuit à long terme n’est pas associé à un risque accru, si les résultats à court terme sont exacts, sont peu évidentes.
  • Toutes les études étaient observationnelles.