Le traitement hypofractionné guidé par imagerie dans le cadre du CBNPC localement avancé : pour ou contre ?

  • Iyengar P & al.
  • JAMA Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Comparativement à la radiothérapie fractionnée conventionnelle (RTFC), la radiothérapie guidée par imagerie (RTGI) hypofractionnée n’entraîne aucune amélioration de la survie globale (SG) chez les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) localement avancé.

Pourquoi est-ce important ?

  • Éditorial : les résultats similaires obtenus dans les deux groupes de traitement suggèrent que l’hypofractionnement pourrait remplacer le traitement conventionnel chez certains patients.

Méthodologie

  • Un essai clinique de phase III, randomisé et multicentrique, a été mené sans mise en aveugle.
  • 103 patients atteints d’un CBNPC de stade II/III qui présentaient un score d’état général supérieur ou égal à 2 ont reçu 60 Gy en 30 fractions sur une période de 6 semaines par RTFC (n = 46), ou 60 Gy en 15 fractions sur une période de 3 semaines par RTGI hypofractionnée (n = 50).
  • Financement : Institut de prévention et de recherche sur le cancer du Texas (Cancer Prevention and Research Institute of Texas).

Principaux résultats

  • Maladie N1 : 24,0 % recevaient une RTGI, contre 6,5 % une RTFC (P = 0,02).
    • Maladie N3 : 8,0 %, contre 23,9 % (P = 0,02).
  • Aucune différence significative n’a été observée entre la RTGI et la RTFC au niveau de la survie à 1 an :
    • SG : 37,7 % avec la RTGI, contre 44,6 % avec la RTFC (P = 0,29).
    • SG médiane : 8,2 mois, contre 10,6 mois (P = 0,17).
    • Survie sans progression (SSP) : 6,4 mois, contre 7,3 mois (P = 0,77).
  • La survie sans rechute locale était numériquement plus élevée avec la RTGI (85,8 %, contre 66,1 % avec la RTFC ; P = 0,34), tout comme le délai médian jusqu’à l’apparition de métastases à distance (non atteint avec la RTGI, contre 18,0 mois avec la RTFC ; P = 0,16) à 24 mois.
  • Aucune différence significative n’a été observée entre les groupes au niveau des toxicités de grade 3–5, mais un nombre significativement plus élevé d’événements toxiques de grade 2 a été rapporté avec la RTGI (52,0 %, contre 23,9 % ; P = 0,006).

Limites

  • Le recrutement de l’étude a été interrompu prématurément pour futilité en ce qui concerne le critère d’évaluation principal d’amélioration de la SG à un an avec la RTGI.