Le traitement de l’anxiété chez les adultes plus âgés pourrait réduire le risque de démence
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Plus de deux tiers des adultes plus âgés présentant un trouble anxieux probable ont présenté une amélioration fiable de leur anxiété grâce à la psychothérapie.
- Ces adultes plus âgés présentaient des risques réduits de démence toutes causes confondues, de démence vasculaire et de maladie d’Alzheimer.
Pourquoi est-ce important ?
- Les interventions visant à prévenir et traiter la démence sont limitées.
Méthodologie
- Une étude de cohorte prospective a porté sur 128 077 adultes plus âgés au Royaume-Uni, de 65 ans ou plus, sans démence et atteints d’un trouble anxieux probable, qui avaient eu recours à des services de psychothérapie fondés sur des données probantes pendant la période 2012–2019 (Programme d’amélioration de l’accès aux traitements psychologiques).
- Critère d’évaluation principal : la démence toutes causes confondues, à l’exclusion des cas diagnostiqués au cours de la première année suivant la fin de la psychothérapie.
- Financement : Société de la maladie d’Alzheimer (Alzheimer’s Society) ; autres.
Principaux résultats
- 70,9 % des adultes plus âgés ont obtenu une amélioration fiable de leur anxiété avec la psychothérapie telle qu’évaluée à partir de la mesure appropriée à leur trouble anxieux.
- Au cours d’un suivi médian de 3,12 ans, l’incidence corrigée de la démence était de 3,9 % chez les adultes plus âgés ayant montré une amélioration fiable de leur anxiété, contre 5,1 % chez les autres.
- Par rapport à leurs pairs n’ayant pas présenté d’amélioration fiable concernant l’anxiété, les adultes plus âgés ayant présenté une amélioration fiable avaient un risque corrigé 17 % plus faible de démence toutes causes confondues, un risque corrigé 15 % plus faible de maladie d’Alzheimer et un risque corrigé 20 % plus faible de démence vasculaire.
- Les résultats étaient similaires quel que soit le diagnostic d’anxiété spécifique du patient (par ex., l’anxiété généralisée, le trouble obsessionnel compulsif, le stress post-traumatique).
Limites
- La psychothérapie pourrait être moins efficace chez les patients atteints d’une démence préclinique (c.-à-d., causalité inverse).
- Les données relatives à des facteurs importants tels que l’éducation et le risque génétique n’étaient pas disponibles.
- Les patients pourraient avoir eu accès à d’autres interventions après avoir terminé la psychothérapie.
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