Le traitement adjuvant par 5-FU est lié à de meilleurs résultats dans le cadre de l’adénocarcinome ampullaire, par rapport à la gemcitabine

  • Al Abbas AI & al.
  • J Surg Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Le traitement adjuvant à base de 5-FU est associé à une meilleure survie que les schémas à base de gemcitabine dans tous les sous-types immunohistochimiques d’adénocarcinome ampullaire.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les résultats suggèrent que le 5-FU pourrait être un traitement de première intention potentiel de la maladie avancée, avec la gemcitabine en traitement secondaire si le 5-FU n’est pas bien toléré.

Protocole de l’étude

  • Analyse rétrospective (n = 121 ; 32 % intestinal, 48 % pancréatobiliaire, 20 % ambigus).
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • 39 % des patients ont reçu une chimiothérapie adjuvante : 27 % à base de gemcitabine, 12 % à base de 5-FU.
  • Survie médiane :
    • Intestinal : 45,6 mois (IC à 95 % : 21,4–104,3).
    • Pancréatobiliaire : 31,3 mois (IC à 95 % : 23,9–40,4).
    • Ambigus : 46,9 mois (IC à 95 % : 23,5–87,4).
  • La chimiothérapie adjuvante a été associée à une survie plus longue (45,6 contre 32,1 mois ; P = 0,032).
  • La chimiothérapie adjuvante par 5-FU a été associée à une survie plus longue (87,4 mois [IC à 95 % : 40,4 à non atteinte]) par rapport à la gemcitabine (38 mois [IC à 95 % : 23,57 à non atteinte]) et l’absence de traitement (32,1 mois [IC à 95 % : 23,5–46,9]).
  • L’analyse multivariée a montré que le traitement par 5-FU était un prédicteur indépendant d’une meilleure survie (RR : 0,24 ; P = 0,031).
  • Le traitement par chimiothérapie adjuvante à base de gemcitabine n’a pas été associé à la survie.
  • La chimiothérapie adjuvante a été associée à une meilleure survie dans les maladies de stade IIB et III (38,6 contre 21,43 mois ; P < 0,01), mais pas dans la maladie de stade précoce.

Limites

  • Analyse rétrospective.