À retenir
- Des investigateurs chinois ont rapporté la première instance d’utilisation du tocilizumab, avec succès, dans le cadre du traitement de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) chez un patient atteint d’un myélome multiple (MM).
Pourquoi est-ce important ?
- Les formes graves du COVID-19 pourraient impliquer une réponse immunitaire intense et un « choc cytokinique ».
Principaux résultats
- Un homme de 60 ans a été hospitalisé à Wuhan, en Chine.
- Symptômes : une oppression thoracique sans fièvre et toux.
- Tomodensitométrie (TDM) thoracique : de multiples opacités en verre dépoli et une pneumatocèle dans les espaces sous-pleuraux.
- Après 3 jours, il a été testé positif au COVID-19 et un traitement à base d’umifénovir à raison de 200 mg par voie orale 3 fois par jour a été instauré.
- Le patient présentait des antécédents de MM symptomatique diagnostiqué en 2015 et traité avec 2 cycles de chimiothérapie d’induction et un traitement d’entretien à base de thalidomide.
- Au jour d’hospitalisation 9, il a reçu une dose intraveineuse unique de 8 mg/kg de tocilizumab.
- Au jour 12, l’oppression thoracique a disparu.
- Sur une période de 10 jours, son taux d’interleukine-6 a initialement diminué, puis a rapidement augmenté pour atteindre un pic (suite à la récupération des lymphocytes T), pour finalement diminuer jusqu’à un taux faible.
- Au jour 19, la TDM thoracique a révélé une réduction évidente de plusieurs opacités en verre dépoli.
- Lors de sa sortie de l’hôpital, le patient ne présentait aucun symptôme de MM, et les résultats des analyses biologiques étaient compris dans les plages normales.
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