Le tirzépatide administré une fois par semaine est supérieur à l’insuline dégludec administrée une fois par jour dans le cadre du DT2

Pourquoi est-ce important ?

• Les lignes directrices actuelles préconisent l’insuline basale ou les AR du GLP-1 en tant que produits injectables de première intention dans le cadre du traitement du DT2, mais le premier provoque des hypoglycémies et les seconds des effets secondaires gastro-intestinaux.

Méthodologie

• Une étude de phase III internationale et ouverte a été menée auprès de 1 444 patients atteints d’un DT2 et ayant un taux d’HbA1c compris entre 7,0 % et 10,5 %, qui étaient traités par metformine associée ou non à un inhibiteur du cotransporteur sodium-glucose de type 2.
• Les participants ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir des injections de 5, 10 ou 15 mg de tirzépatide 1 fois par semaine ou d’insuline dégludec titrée 1 fois par jour.
• Financement : Eli Lilly and Company.

Principaux résultats

• Après 52 semaines, les diminutions moyennes du taux d’HbA1c étaient les suivantes :
  • Tirzépatide 5 mg : 1,93 %.
  • Tirzépatide 10 mg : 2,20 %.
  • Tirzépatide 15 mg : 2,37 %.
  • Insuline dégludec : 1,34 %.
• Différence de traitement estimée entre le tirzépatide 10 mg et l’insuline dégludec : 
  • -0,86 %(IC à 97,5 % : -1,02 à -0,70).
• Différence de traitement estimée entre le tirzépatide 15 mg et l’insuline dégludec :
  • -1,04 % (-1,19 à -0,88).
• Ces différences démontrent la non-infériorité et la supériorité pour les deux doses (P < 0,0001 pour les deux).
• Variation moyenne du poids corporel :
  • -7,5 à -12,9 kg avec le tirzépatide, contre
  • +2,3 kg avec l’insuline dégludec (P < 0,0001 pour toutes les doses).
• Nausées :
  • Tirzépatide 5 mg : 12 %.
  • Tirzépatide 10 mg : 23 %.
  • Tirzépatide 15 mg : 24 %. 
  • Insuline dégludec : 2 %.
• Taux de glucose sanguin inférieur à 54 mg/dl :
  • Tirzépatide 5 ou 10 mg : 1 %.
  • Tirzépatide 15 mg : 2 %.
  • Insuline dégludec : 7 %.

Limites

• L’étude a été menée en ouvert.
• Effets secondaires gastro-intestinaux autodéclarés.
• Peu de participants d’origine ethnique noire.