Le test PSA effectué une seule fois ne réduit pas les décès dus au cancer de la prostate

  • Martin RM & et al.
  • JAMA

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Un dépistage unique du PSA a détecté davantage de cas de cancer de la prostate, mais n’a pas réduit la mortalité due au cancer de la prostate chez les hommes âgés de 50–69 ans dans le cadre de l’essai randomisé par grappes d’analyse du PSA pour le cancer de la prostate (CAP).

Pourquoi est-ce important ?

  • Le projet de directives du Groupe de travail sur les services préventifs des États-Unis (US Preventive Services Task Force) de 2017 a recommandé une prise de décisions personnalisée pour ce groupe d’âge.

Conception de l’étude

  • Essai randomisé par grappes de 415 357 hommes (âge : 50–69 ans) ; 189 386 hommes ont été conviés à un dépistage unique du PSA (groupe d’intervention) et 219 439 hommes ont formé un groupe témoin (aucun dépistage).
  • Financement : Centre de recherche sur le cancer au Royaume-Uni (Cancer Research UK) ; Ministère de la Santé du Royaume-Uni (UK Department of Health).

Principaux résultats

  • 40 % des hommes du groupe d’intervention se sont rendus au centre d’analyse du PSA.
  • La mortalité due au cancer de la prostate était similaire dans les groupes d’intervention et témoin (549 contre 647 décès ; différence des taux : -0,013 pour 1 000 personnes-années ; rapport de taux [RT] : 0,96 ; P = 0,50) pendant un suivi sur 10 ans.
  • Le nombre d’hommes ayant reçu un diagnostic de cancer de la prostate était plus élevé dans le groupe d’intervention (4,3 % contre 3,6 % ; RT : 1,19 ; P < 0,001).
  • Le nombre d’hommes atteints de tumeurs localisées (stade T1 ou T2) et de faible grade (score de Gleason 6 ou inférieur) était plus élevé dans le groupe d’intervention (2,6 % contre 1,9 % et 1,7 % contre 1,1 %, respectivement ; P < 0,001, dans les deux cas).

Limites

  • Durée de suivi courte.
  • Il se peut que le dépistage unique du PSA ne reflète pas l’effet à long terme de dépistages multiples.