Le tanézumab 10 mg administré par voie sous-cutanée est supérieur au placebo pour le traitement de la DCPID

  • Markman JD & al.
  • Pain

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Les patients souffrant d’une douleur chronique dans la partie inférieure du dos (DCPID) ont rapporté une douleur et une incapacité significativement moindres avec le tanézumab 10 mg administré par voie sous-cutanée, par rapport à un placebo, après 16 semaines de traitement.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les résultats confirment ceux d’une étude de phase IIb/III ayant comparé le tanézumab 10 mg administré par voie intraveineuse (IV) à un placebo et au naproxène pour le traitement de la DCPID.

Protocole de l’étude

  • Une étude de phase III internationale, randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo et par tramadol, a été menée.
  • Les patients souffrant d’une DCPID à prédominance axiale et n’ayant pas présenté de réponse à au moins 3 catégories différentes d’analgésiques de référence ont reçu un placebo (n = 409), du tanézumab 5 mg administré par voie sous-cutanée (n = 407), du tanézumab 10 mg (n = 407) ou du tramadol administré par voie orale à libération prolongée (n = 602).
  • Financement : Pfizer Inc. ; Eli Lilly and Company.

Principaux résultats

  • Des améliorations significativement plus importantes ont été observées après 16 semaines avec le tanézumab 10 mg, par rapport au placebo :
    • une diminution significativement plus importante de l’intensité de la douleur dans la partie inférieure du dos (IDPID ; P = 0,0281) ;
    • un nombre significativement plus élevé de patients ayant obtenu une amélioration supérieure ou égale à 50 % de l’IDPID (RC : 1,45 ; P = 0,0101) ; et
    • une amélioration significativement plus importante de l’incapacité (P = 0,0002).
  • Le tanézumab 5 mg n’était globalement pas supérieur au placebo.
  • Les différences concernant l’IDPID et l’incapacité n’étaient pas significatives entre le tanézumab et le tramadol.
  • Les événements indésirables communs préspécifiés étaient plus fréquents avec le tanézumab 10 mg (2,6 %) qu’avec le tanézumab 5 mg (1,0 %), le tramadol (0,2 %) ou le placebo (0 %).

Limites

  • Facteur de confusion possible provenant de l’utilisation autorisée d’analgésiques de secours.