Le sommeil non perturbé durant la grossesse est associé à la mortinatalité

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Les auteurs d’une nouvelle étude sont arrivés à la conclusion que de longues périodes de sommeil non perturbé durant la grossesse sont associées à la mortinaissance tardive.

L’étude cas-témoins menée sur Internet a examiné une cohorte internationale de femmes ayant accouché d’un enfant mort-né après 28 semaines de gestation ou plus dans les 30 jours précédant la tenue du sondage (n = 153) et de femmes étant au troisième trimestre de leur grossesse ou ayant accouché d’un enfant né vivant dans les 30 jours (n = 480).

Les données ont suggéré que le fait de dormir plus de neuf heures par nuit au cours du mois précédent était associé à la mortinatalité (rapport de cotes corrigé [RCc] : 1,75 ; IC à 95 % : 1,10–2,79), de même que le fait de se réveiller sur le côté droit (RCc : 2,27 ; IC à 95 % : 1,31–3,92). Aucune relation n’a été identifiée avec la position prise pour s’endormir.

Le sommeil non perturbé au cours du dernier mois s’est également avéré être associé à la mortinatalité (RCc : 1,73 ; IC à 95 % : 1,03–2,99), une bonne qualité de sommeil au cours du dernier mois approchant la significativité (RCc : 1,64 ; IC à 95 % : 0,98–2,75). Lors de la dernière nuit de la grossesse, le fait de ne pas se réveiller plus d’une fois a été associé à la mortinatalité (RCc : 2,03 ; IC à 95 % : 1,24–3,34).

Même s’il existe déjà des données probantes indiquant que le sommeil perturbé est associé à des issues défavorables de la grossesse, il s’agit là de l’une des rares études à examiner l’extrémité opposée du spectre.

La recherche a été publiée dans la revue Birth