À retenir
- Chez les adultes atteints d’un lymphome de Burkitt, une chimiothérapie à base d’étoposide, de doxorubicine et de vincristine avec de la prednisone et du cyclophosphamide, et de rituximab (EPOCH-R) avec ajustement posologique pourrait permettre d’obtenir des résultats similaires à ceux du traitement à haute dose, mais avec une toxicité plus faible.
Pourquoi est-ce important ?
- Les schémas de chimiothérapie à dose hautement intensive sont efficaces chez les enfants et les jeunes adultes atteints d’un lymphome de Burkitt.
- Cependant, les patients plus âgés, en particulier ceux présentant des comorbidités, sont susceptibles de présenter des effets indésirables graves et des séquelles tardives.
Détails de l’étude
- Des patients atteints d’un lymphome de Burkitt non traité (n = 113) ont été affectés à des catégories à risque faible et à haut risque.
- Les patients à haut risque ont reçu six cycles, et les patients à faible risque trois cycles, du schéma EPOCH-R avec ajustement posologique.
- Une prophylaxie du système nerveux central/Du méthotrexate par voie intrathécale ont été administrés à tous les patients selon les résultats de la tomographie par émission de positons.
- Financement : Institut national américain du cancer (National Cancer Institute).
Principaux résultats
- Lors du suivi, le taux de survie sans événement (SSE) globale à 4 ans était de 84,5 %, et le taux de survie globale (SG) était de 87,0 %.
- Tous les patients à faible risque étaient en rémission.
- Chez les patients à haut risque, le taux de SSE était de 82,1 %, et le taux de SG était de 84,9 %.
- Le traitement était aussi efficace dans l’ensemble des groupes d’âge, indépendamment du statut VIH et du groupe de risque selon l’Indice pronostique international (International Prognostic Index).
- 55 % des patients avec une atteinte du liquide céphalorachidien (LCR) lors de la présentation ont affiché une progression de la maladie ou sont décédés.
- Une thrombopénie de grade 3/4 a été observée pendant 17 % des cycles, et une neutropénie fébrile pendant 16 % des cycles.
- 4 % des patients sont décédés en raison d’une toxicité liée au traitement.
Limites
- Peu de patients présentant une atteinte active du LCR ont été inclus.
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