Le ronflement primaire pendant l’enfance est associé à un risque cardiovasculaire ultérieur

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À retenir

  • Le ronflement primaire à un âge de 6 à 18 ans est associé à des marqueurs de risque cardiaque 5 ans plus tard. 
  • Les marqueurs sont une moins bonne fonction endothéliale, une plus grande épaisseur de l’intima-média de la carotide et une pression artérielle (PA) plus élevée.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les résultats suggèrent que le ronflement primaire n’est pas bénin et qu’il pourrait faire l’objet d’un traitement.

Méthodologie

  • Une étude de cohorte prospective a analysé 55 paires cas-témoins (appariées selon le sexe, l’âge et l’indice de masse corporelle [IMC]). 
  • Les cas ont été définis comme étant des ronfleurs primaires (ronflements habituels pendant trois nuits/semaine ou plus, mais sans apnée obstructive du sommeil). 
  • Les participants témoins ne présentaient pas de ronflements habituels (ronflements moins de trois nuits/semaine) à l’inclusion. 
  • Aucune des paires ne présentait d’apnée obstructive du sommeil.
  • La fonction endothéliale a été mesurée par la dilatation médiée par le flux (DMF).
  • Financement : Fonds pour la santé et la recherche médicale (Health and Medical Research Fund) du Bureau de l’alimentation et de la santé de la région administrative spéciale de Hong Kong (Food and Health Bureau of the Hong Kong Special Administrative Region [SAR]).

Principaux résultats

  • 5 ans après les mesures effectuées à l’inclusion, les patients présentant un ronflement primaire avaient (IC à 95 %), par rapport aux patients témoins appariés :
    • une DMF de l’artère brachiale plus faible : -0,34 % (-0,59 % à -0,10 %) ;
    • une plus grande épaisseur de l’intima-média de la carotide : +0,01 mm (0,00–0,01) ;
    • une PA systolique plus élevée durant l’éveil : +2,6 mmHg (0,0–5,1) ;
    • une PA systolique plus élevée durant le sommeil : +3,0 mmHg (0,3–5,6) ;
    • une PA diastolique plus élevée durant le sommeil : +2,2 mmHg (0,0–4,4) ;
    • une PA moyenne plus élevée durant le sommeil : +2,2 mmHg (0,1–4,2).

Limites

  • L’étude était monocentrique.
  • La méthodologie de l’étude était observationnelle.