Le risque de toxicité cutanée est élevé avec les inhibiteurs de la phosphoinositide 3-kinase

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À retenir

  • Chez des participants atteints de différents types de cancers, un traitement par inhibiteurs de la phosphoinositide 3-kinase (PI3K) est associé à un risque plus élevé d’événements indésirables cutanés légers à sévères.

Pourquoi est-ce important ?

  • Chez les participants atteints d’un cancer, l’observance du traitement est essentielle pour obtenir un bénéfice thérapeutique optimal. Les événements toxiques associés à des effets à la fois sur et hors cible constituent l’un des obstacles majeurs à l’utilisation des inhibiteurs de la PI3K.
  • Une formation exhaustive des patients et des professionnels de santé concernant les toxicités cutanées possibles associées aux inhibiteurs de la PI3K est nécessaire.

Méthodologie

  • Une méta-analyse a été réalisée à partir de 16 études de phases II/III ayant inclus des participants atteints d’un cancer qui ont reçu des inhibiteurs de la PI3K (groupe d’intervention) ou un traitement témoin/placebo.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • 29,30 % des participants du groupe inhibiteurs de la PI3K ont présenté des événements de tous grades, contre 13 % des patients du groupe témoin/placebo (15 études ; 4 200 participants ; rapport de cotes [RC] combiné : 2,55 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,74–3,75).
  • L’incidence d’événements indésirables cutanés sévères (de grade supérieur ou égal à 3) était de 6,95 % dans le groupe inhibiteurs de la PI3K, contre 1,66 % dans le groupe témoin/placebo (14 études ; 3 750 participants ; RC de Peto combiné : 4,64 ; IC à 95 % : 2,70–7,97).
  • Les analyses des sous-groupes ont révélé que l’incidence d’événements indésirables cutanés sévères était significativement plus élevée avec les inhibiteurs pan-PI3K de classe 1 (RC : 6,67 ; IC à 95 % : 4,28–10,38) qu’avec les inhibiteurs de la PI3K sélectifs des isoformes (RC : 6,37 ; IC à 95 % : 3,25–12,48 ; P < 0,001).

Limites

  • Les bras de traitement, les protocoles posologiques, les durées de suivi et les associations de différents protocoles thérapeutiques étaient hétérogènes.