Le risque de récidive et la survie dans le cadre du CBNPC EGFR+ de stade précoce réséqué

  • Saw SPL & al.
  • JAMA Netw Open

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) à récepteur du facteur de croissance épidermique (Epidermal Growth Factor Receptor, EGFR) positif de stade précoce présentent un taux de récidive élevé, mais le taux de survie sans maladie (SSM) à 5 ans des patients atteints d’un CBNPC de stade IB–IIIA était étonnamment élevé à 37 %.
  • Un risque accru de récidive était associé au sous-type micropapillaire et à des altérations des gènes CTNNB1 et RHPN2, tandis qu’une réduction du risque de récidive était associée à la perte du nombre de copies de RB1.

Pourquoi est-ce important ?

  • Il s’agit de la cohorte la plus importante à ce jour sur le CBNPC EGFR+ de stade précoce, assemblée avant l’introduction de l’osimertinib.

Méthodologie

  • Une cohorte rétrospective (n = 723) portant sur le CBNPC de stade IA–IIIA réséqué, EGFR+ et avec EGFR de type sauvage, a été analysée dans un centre spécialisé de Singapour (2010–2018).
  • Un séquençage de l’exome entier a été réalisé chez 86 patients EGFR+, afin d’identifier les caractéristiques moléculaires de la tumeur qui étaient associées à la récidive.
  • Financement : Conseil national de la recherche médicale de Singapour (Singapore National Medical Research Council) ; autre.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 46 mois.
  • Le taux de SSM à 2 ans dans le cadre du CBNPC EGFR+ était de 81 % pour le stade IA, de 78 % pour le stade IB, de 57 % pour le stade II et de 47 % pour le stade IIIA.
  • Le taux de survie globale (SG) à 5 ans était meilleur en cas de maladie EGFR+ qu’en cas de maladie EGFR (77,7 % contre 66,6 % ; P = 0,004).
  • Le taux de SSM à 5 ans était de 37,2 % (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 30,1 %–44,3 %) chez les patients atteints d’une maladie EGFR+ de stade IB–IIIA.
  • Un risque accru de récidive était associé au sous-type micropapillaire et à des altérations des gènes CTNNB1 et RHPN2, tandis qu’une réduction du risque de récidive était associée à la perte du nombre de copies de RB1, d’après l’analyse exploratoire.

Limites

  • La méthodologie de l’étude était observationnelle et rétrospective.