Le risque de myélome multiple est associé à une morphologie plus imposante jusqu’à l’âge de 60 ans
- Marinac CR, et al.
- JNCI Cancer Spectr
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Le maintien d’un poids corporel bas et stable dès le plus jeune âge et tout au long de la vie a été associé à une réduction du risque de myélome multiple (MM).
Pourquoi est-ce important ?
- L’obésité est un facteur de risque connu de MM ; cependant, plusieurs aspects de cette association n’ont jamais été étudiés.
Protocole de l’étude
- Une étude visant à évaluer les associations entre les tendances d’évolution du poids pendant 20 ans à l’âge adulte, la morphologie jusqu’à l’âge de 60 ans, l’adiposité centrale/périphérique et le risque de MM a été réalisée.
- Les données sont issues de l’Étude sur la santé du personnel infirmier (NHS) et de l’Étude de suivi des professionnels de santé (HPFS), et concernent des patients sans antécédents de cancer.
- Financement : Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health) ; Société américaine du cancer (American Cancer Society) ; Institut du cancer Dana-Farber (Dana-Farber Cancer Institute) ; Bourse de recherche Stand Up To Cancer Dream Team.
Principaux résultats
- 582 cas de MM ont été identifiés au cours de 4 280 712 personnes-années de suivi.
- Un risque accru de MM a été identifié chez les personnes qui présentaient une morphologie intermédiaire à l’âge de 5 ans et de plus en plus imposante jusqu’à l’âge de 60 ans, comparativement aux personnes qui ont maintenu une morphologie mince tout au long de cette période, après un ajustement pour prendre en compte la taille (rapport de risque [RR] : 1,62 ; IC à 95 % : 1,22–2,14).
- Le risque de MM était accru chez les personnes enchaînant des cycles de perte/prise de poids extrêmes ; cependant, cette association n’était pas significative lorsqu’elle était ajustée pour prendre en compte l’indice de masse corporelle cumulatif.
Limites
- Les données étaient autodéclarées pour les variables d’exposition primaires.
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