Le risque de migraine est accru chez les adolescents atteints d’un trouble bipolaire

  • Mehrhof SZ & al.
  • Bipolar Disord

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • La prévalence des céphalées migraineuses est significativement plus élevée chez les adolescents atteints d’un trouble bipolaire (TB) que chez ceux sans TB.
  • Parmi les patients atteints d’un TB, les migraines sont plus fréquentes chez les adolescents présentant un TB de sous-type II ou sans autre spécification (SAS).

Pourquoi est-ce important ?

  • Les données sur le risque de migraine chez les jeunes atteints d’un TB font défaut.

Méthodologie

  • L’étude a inclus 254 personnes âgées de 13 à 20,58 ans présentant un TB (n = 165) ou non (groupe témoin ; n = 89).
  • Financement : Fondation Great Gulf (Great Gulf Foundation) ; Fondation Michael Albert Garron (Michael Albert Garron Foundation).

Principaux résultats

  • Les céphalées migraineuses étaient significativement plus fréquentes chez les patients présentant un TB (38,2 %) que chez ceux n’en présentant pas (3,4 % ; P < 0,001).
  • Le taux de prévalence des migraines était significativement plus élevé dans le groupe présentant un TB (38,2 %) que dans le groupe sans TB (3,4 % ; P < 0,001).
  • Cette augmentation du risque a perduré même après une correction pour prendre en compte l’origine ethnique et le fait de vivre avec ses deux parents biologiques (rapport de cotes corrigé [RCc] : 14,76 ; P < 0,001).
  • La prévalence des céphalées non migraineuses était similaire entre les groupes.
  • Après la réalisation d’une analyse univariée dans le groupe présentant un TB, la prévalence de la migraine était associée :
    • au sexe féminin (P = 0,008) ;
    • aux TB de sous-type II/SAS (P = 0,02) ;
    • à une moindre sévérité du pire statut fonctionnel par le passé (P = 0,02) ;
    • à une plus grande sévérité de la dépression par le passé (P < 0,001) ;
    • à un indice de masse corporelle (IMC) plus élevé (P = 0,03) ;
    • à une moindre utilisation de lithium (P = 0,006) ;
    • à une moindre utilisation d’antipsychotiques de seconde génération (P = 0,017).

Limites

  • Il s’agit d’une étude rétrospective.