Le risque de MCV et d’AVC augmente en flèche en présence d’un zona sévère chez les patients hospitalisés plus âgés

  • Piazza MF & al.
  • Vaccines (Basel)

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • La présence d’un zona sévère nécessitant une hospitalisation pourrait conférer un risque 10 fois plus élevé de vasculopathie cérébrale, un risque 7 fois plus élevé de myocardiopathie non arythmique et un risque 5 fois plus élevé de maladies cardiovasculaires (MCV), à l’exception de l’hypertension.

Pourquoi est-ce important ?

  • À la lumière de l’effet significatif du zona sévère sur les maladies chroniques, il convient d’envisager la vaccination chez les patients âgés à haut risque.

Principaux résultats

  • 437 patients hospitalisés atteints d’un zona et 2 622 témoins non atteints d’un zona.
  • Les taux d’hospitalisation ont augmenté avec l’âge, pour atteindre plus de 50 cas/100 000 habitants chez des adultes âgés de 84 ans ou plus.
  • La durée de séjour à l’hôpital était plus élevée en présence d’un zona qu’en l’absence d’un zona (durée médiane : 9 jours, contre 7 jours ; P < 0,001).
  • La cohorte atteinte d’un zona présentait des prévalences plus élevées, par rapport à la cohorte non atteinte d’un zona, concernant :
    • une greffe antérieure : 1,83 %, contre 0,34 % (P < 0,001) ;
    • la positivité au VIH : 1,37 %, contre 0,04 % (P < 0,001) ;
    • les maladies auto-immunes : 4,12 %, contre 2,33 % (P = 0,029) ; et
    • les maladies rares : 1,14 %, contre 0,31 % (P = 0,013).
  • Six mois après l’hospitalisation, dans la cohorte atteinte d’un zona, par rapport à la cohorte non atteinte d’un zona, une incidence accrue a été constatée pour les événements suivants :
    • les MCV : 11,17 %, contre 2,09 % (P < 0,001) ;
    • la vasculopathie cérébrale : 6,13 %, contre 0,60 % (P < 0,001) ; 
    • la myocardiopathie non arythmique : 4,31 %, contre 0,59 % (P = 0,002) ; et
    • la neuropathie : 2,62 %, contre 0,56 % (P = 0,033).

Protocole de l’étude

  • Il s’agit d’une cohorte rétrospective évaluant l’effet de cas sévères de zona (nécessitant une hospitalisation) sur la progression de la maladie clinique, la prévalence 6 mois avant l’hospitalisation et l’incidence 6 mois après l’hospitalisation, chez des adultes plus âgés, par rapport à des témoins non atteints d’un zona appariés.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Limites

  • Il est possible qu’il y ait des erreurs de codage et de compte rendu des données.
  • Les cas légers de zona et les cas de zona chez les patients en situation de moins grande fragilité n’ont pas été pris en considération.
  • La sensibilité des données est faible.