Le risque de carcinome hépatocellulaire persiste même après l’élimination du VHC
- Kondili LA.
- AASLD 2021
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Le risque de carcinome hépatocellulaire (CHC) persiste même après l’élimination de l’infection par le virus de l’hépatite C (VHC) à l’aide d’un traitement antiviral d’action directe (AAD), en particulier chez les patients qui ne présentent pas de réponse virologique soutenue (RVS).
Pourquoi est-ce important ?
- Ces résultats justifient une surveillance étroite des patients traités contre le VHC pour détecter tout signe de cancer.
Méthodologie
- L’étude de cohorte prospective multicentrique PITER a inclus 2 214 patients infectés par le VHC qui avaient reçu un traitement AAD.
- Financement : ministère italien de la Santé.
Principaux résultats
- 6,7 % des patients ont développé un CHC de novo après une durée de suivi médiane de 30 mois.
- Sur les 2 064 (93 %) patients ayant présenté une RVS, 119 (5,8 %) ont développé un CHC.
- Sur les 150 patients n’ayant pas présenté une RVS, 30 (20 %) ont développé un CHC, ce qui se traduit par un rapport de risque (RR) corrigé de CHC de 7,38 (P < 0,01).
- Le délai entre la fin du traitement AAD et le diagnostic de CHC était plus court chez les patients sans RVS.
- Le taux de survie sans CHC à 2 ans était de 81 % chez les patients sans RVS, contre 98 % chez les patients ayant obtenu une RVS (P < 0,001).
- Les facteurs associés au risque de CHC chez les patients comprenaient :
- un âge plus avancé (RRc : 1,06) ;
- une numération plaquettaire supérieure à 150 000 µl (RRc : 2,43) ;
- un taux d’albumine supérieur à 3,5 g/dl (RRc : 2,36) ;
- le diabète (RRc : 1,53).
Limites
- Il s’agit d’une méthodologie observationnelle.
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