Le profilage moléculaire des « répondeurs exceptionnels » au traitement contre le cancer est possible
- Conley BA & al.
- J Natl Cancer Inst
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- L’identification rétrospective des répondeurs exceptionnels au traitement contre le cancer et le profilage moléculaire du tissu archivé préalablement au traitement sont possibles.
Pourquoi est-ce important ?
- Éditorial accompagnant l’étude : « les répondeurs exceptionnels pourraient nous aider à identifier des anomalies moléculaires nouvelles ou connues, qui pourraient permettre de prédire la réponse aux agents ciblant une voie biologique pertinente ».
Protocole de l’étude
- L’étude a évalué la faisabilité et l’utilité potentielle du séquençage de l’ADN et de l’ARN d’échantillons tumoraux cliniques provenant de patients ayant présenté des réponses exceptionnellement profondes ou durables à un traitement systémique.
- 117 cas de répondeurs exceptionnels avec des tissus analysables ont été identifiés.
- Les critères des réponses exceptionnelles incluent :
- une réponse complète ou partielle attendue inférieure à 10 % (n = 37) ;
- une réponse exceptionnellement longue (n = 54) ; et
- la combinaison des 2 critères (n = 26).
- Financement : Institut national américain du cancer (National Cancer Institute).
Principaux résultats
- Les traitements comprenaient :
- des schémas chimiothérapeutiques combinés (n = 80) ;
- des agents anti-angiogéniques avec ou sans chimiothérapie supplémentaire (n = 34) ; et
- des inhibiteurs de point de contrôle immunitaire (n = 6).
- Des mutations germinales cliniquement pertinentes potentielles ont été observées dans six tumeurs :
- Des mutations pathogènes de BRCA1/2 ont été observées chez des patients atteints d’un cancer du sein (n = 2), d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC ; n = 1) et d’un cancer rectal (n = 1).
- Une patiente atteinte d’un cancer du sein présentait une mutation germinale pathogène connue de BRCA1, et l’autre présentait une mutation germinale probable de CHEK2.
- Une patiente atteinte d’un cancer du poumon mal différencié, qui avait des antécédents de cancer du sein, présentait une mutation de PALB2.
Limites
- Il s’agit d’une étude rétrospective.
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