Le pralsétinib obtient des résultats prometteurs dans le cadre du CBNPC avec mutation de RET
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avec fusion du gène RET qui ont reçu du pralsétinib ont présenté un taux de réponse objective (TRO) élevé et une survie sans progression (SSP) accrue, indépendamment des antécédents de traitement.
- Les patients qui n’étaient pas de bons candidats à d’autres traitements ont également obtenu un TRO élevé.
Pourquoi est-ce important ?
- Le pralsétinib, qui a reçu l’autorisation de l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (Food and Drug Administration, FDA) en septembre 2020, a obtenu une amélioration du TRO et de la SSP, comparativement au selpercatinib, un autre inhibiteur de tyrosine kinase qui cible les mutations du gène RET, autorisé par la FDA en mai 2020.
Méthodologie
- L’étude de phase I/II ARROW, internationale, multicentrique et multicohorte, a été menée en ouvert.
- 233 patients atteints d’un CBNPC avec fusion de RET ont reçu du pralsétinib.
- Financement : Blueprint Medicines.
Principaux résultats
- Le TRO était de 61 % chez les patients ayant reçu un traitement préalable par chimiothérapie à base de platine, et de 70 % chez les patients préalablement non traités qui étaient de mauvais candidats à d’autres traitements.
- 6 % des patients préalablement traités et 11 % des patients non préalablement traités ont obtenu une réponse complète.
- Après une durée de suivi médiane de 14,7 mois, la SSP médiane était de 17,1 mois, et 46 % des patients avaient présenté une progression de la maladie ou étaient décédés.
- Après une durée de suivi médiane de 17,1 mois, la SG médiane n’avait pas été atteinte, et 27 % des patients étaient décédés.
- 56 % des patients présentant des métastases intracrâniennes à l’inclusion ont obtenu une réponse intracrânienne.
- 48 % des patients ont présenté des événements indésirables (EI) liés au traitement de grade supérieur ou égal à 3, dont les plus fréquents étaient la neutropénie, l’hypertension et l’anémie.
- 6 % des patients ont arrêté le traitement en raison d’EI liés au traitement.
Limites
- Bien que ces résultats aient conduit à l’autorisation du pralsétinib par les autorités, il s’agit des résultats d’une analyse intermédiaire des données.
Malheureusement, l’accès à l’intégralité de cet article est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d’un compte.
Vous avez atteint la limite d'articles par visiteur
Inscription gratuite Disponible uniquement pour les professionnels de santé