Le poziotinib permet d’obtenir un contrôle de la maladie satisfaisant dans le cadre d’un type de CBNPC rare

  • Prelaj A & al.
  • Eur J Cancer

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Le poziotinib permet d’obtenir un taux de contrôle de la maladie satisfaisant, mais avec une toxicité élevée, chez les patients atteints d’une forme rare de cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) métastatique.
  • Cette forme de CBNPC comporte des mutations des gènes EGFR ou HER2 par insertion de l’exon 20.

Pourquoi est-ce important ?

  • Aucun traitement ciblé n’est disponible pour cette population de patients.

Méthodologie

  • 30 patients atteints d’un CBNPC et porteurs de mutations de l’exon 20 des gènes EGFR ou HER2 ont reçu du poziotinib en première intention ou ultérieurement.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • 16,6 % des patients ont reçu du poziotinib dans le cadre d’un traitement de première intention, 36,6 % dans le cadre d’un traitement de deuxième intention et 46,6 % dans le cadre d’un traitement ultérieur.
  • 50 % des patients ont présenté une maladie stable et 13,3 % une progression de la maladie.
  • Le taux de réponse partielle était de 30 %, le taux de réponse objective (TRO) était de 30 %, et le taux de contrôle de la maladie (TCM) était de 80 %.
  • Les patients présentant des mutations de l’EGFR ont obtenu un TRO de 22,7 % et un TCM de 77 %.
  • Les patients présentant des mutations de HER2 ont obtenu un TRO de 50 % et un TCM de 75 %.
  • Chez les personnes présentant des métastases cérébrales à l’inclusion, le TRO intracrânienne était de 46,6 % et le TCM intracrânienne était de 80 %.
  • Après un suivi médian de 9,5 mois, 73 % des patients présentaient une progression de la maladie et 40 % étaient décédés.
  • La survie sans progression (SSP) médiane était de 5,6 mois (IC à 95 % : 3,6–6,7) et la survie globale (SG) médiane était de 9,5 mois (IC à 95 % : 5,3–non atteinte).
  • 66 % des patients ont rapporté des événements indésirables de grade supérieur ou égal à 3, le plus souvent une éruption cutanée, une diarrhée, une mucite et un périonyxis.

Limites

  • Il s’agit d’une petite étude proposée par le biais d’un programme d’accès élargi permettant un usage compassionnel.