Le pivmécillinam constitue une option de traitement à dose dégressive par voie orale efficace pour les patients sortant de l’hôpital et présentant une IVU à E. coli

  • Hansen BÅ & al.
  • BMC Infect Dis

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Le pivmécillinam (PIV) administré pendant une semaine après trois jours d’antibiotiques parentéraux semble être une option thérapeutique efficace et bien tolérée chez les patients atteints d’infections des voies urinaires (IVU) bactériémiques à Escherichia coli (E. coli).
  • Des données supplémentaires sont nécessaires sur son efficacité, par rapport aux soins standard.

Pourquoi est-ce important ?

  • N’excluez pas les voies urinaires comme foyer d’infection chez les patients présentant des symptômes modestes.
  • Le PIV à forte dose après des antiobiotiques parentéraux semble être une option raisonnable pour les patients âgés présentant des comorbidités.

Principaux résultats

  • Sur 53 patients, 50 ont été inclus dans l’évaluation per protocole ; âge médian : 67 ans (tranche d’âge : 34–87) ; 56,0 % (n = 28) étaient des femmes.
  • 90,0 % (n = 45) présentaient une culture positive pour E. coli au moment de l’admission à l’hôpital.
  • Test de guérison, efficacité clinique et critère d’évaluation composite (afébrile, aucun besoin de retraitement et amélioration de l’état de santé) : 88,0 % (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 75,7–95,5 %).
    • Critère d’évaluation secondaire : 39,6 % de patients sans croissance d’E. coli en culture, contre 29,2 % de patients avec plus de 103 unités formant colonie/mL.
    • 90 % des patients ont obtenu un retour à la normale des marqueurs inflammatoires.
  • À la fin de l’étude, 12,0 % des patients (n = 6) ont présenté une IVU nécessitant un traitement pendant moins de 1 mois après la sortie de l’hôpital.
  • Événements indésirables : globalement légers, sans intervention nécessaire ; 2 patients ont développé une éruption cutanée et des nausées/vomissements qui ont entraîné l’interruption du protocole de l’étude.
  • Observance : 84 %.

Méthodologie

  • Une étude de non-infériorité prospective, à bras unique et non contrôlée a visé à clarifier l’efficacité/la sécurité d’emploi du PIV en tant que traitement à dose dégressive par voie orale après l’administration d’antibiotiques parentéraux chez des patients norvégiens hospitalisés de façon consécutive (septembre 2017–mars 2020).
  • Financement : Vestfold Hospital Trust ; Programme norvégien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens.

Limites

  • Les critères d’évaluation comportaient l’état de santé autorapporté par les participants.
  • Échantillon de petite taille.
  • Aucun comparateur n’a été utilisé.