Le pembrolizumab montre un bénéfice dans le cadre du CCR non à cellules claires nouvellement diagnostiqué

  • McDermott DF & al.
  • J Clin Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Un traitement de première intention par pembrolizumab en monothérapie est bien toléré et permet d’obtenir une réponse favorable chez les patients atteints d’un carcinome à cellules rénales (CCR) non à cellules claires avancé.
  • Des réponses durables ont été rapportées dans tous les groupes de risque définis par la Base de données du consortium international sur le CCR métastatique (International Metastatic RCC Database Consortium), ainsi que dans un sous-groupe de patients présentant une expression élevée du ligand 1 de mort programmée (Programmed Death-Ligand 1, PD-L1).

Pourquoi est-ce important ?

  • Des options thérapeutiques plus efficaces sont nécessaires chez les patients atteints d’un CCR non à cellules claires.

Méthodologie

  • L’essai de phase II KEYNOTE-427 (cohorte B) a été mené auprès de 165 patients atteints d’un CCR non à cellules claires qui ont reçu un traitement de première intention par pembrolizumab en monothérapie.
  • Financement : MSD ; Institut national américain du cancer (National Cancer Institute, NCI).

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 31,5 mois.
  • Le taux de réponse objective était de 26,7 % (taux de réponse complète : 6,7 %) pour l’ensemble des patients.
    • Groupe à risque favorable : 32,1 %.
    • Groupe à risque intermédiaire/défavorable : 24,1 %.
    • Score positif combiné (SPC) supérieur ou égal à 1 pour PD-L1 : 35,3 %.
    • SPC inférieur à 1 pour PD-L1 : 12,1 %.
  • Le taux de contrôle de la maladie était de 43,0 %.
  • Le délai médian jusqu’à la réponse était de 2,8 mois, et la durée de la réponse était de 29,0 mois.
  • La survie sans progression (SSP) médiane était de 4,2 mois (IC à 95 % : 2,9–5,6).
  • La survie globale (SG) médiane était de 28,9 mois (IC à 95 % : 24,3–non atteinte).
  • 17 % des patients ont présenté des toxicités liées au traitement de grade 3–5 ; les plus fréquentes étaient la colite (1,8 %) et la fatigue (1,8 %).

Limites

  • L’étude était à bras unique et a été menée en ouvert.