Le pembrolizumab démontre un bénéfice dans le cadre du CPRCm lourdement prétraité
- Tucker MD & al.
- Cancer Med
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Le pembrolizumab a démontré une baisse confirmée de l’antigène prostatique spécifique (PSA) d’au moins 50 % chez 17 % des patients atteints d’un cancer de la prostate résistant à la castration métastatique (CPRCm) lourdement traité.
- 75 % des hommes porteurs de mutations pathogènes de LRP1b ont présenté une baisse confirmée du PSA d’au moins 50 %.
Pourquoi est-ce important ?
- Les mutations de LRP1b constituent un marqueur potentiel de la réponse au pembrolizumab dans le cadre du CPRCm.
Protocole de l’étude
- Une étude a été menée auprès de 48 patients atteints d’un CPRCm lourdement traité, qui ont reçu au moins 1 cycle de pembrolizumab.
- Financement : Aucun financement externe.
Principaux résultats
- 94 % des patients avaient reçu au moins 3 lignes de traitement antérieures.
- 52 % des patients ont reçu un traitement concomitant par pembrolizumab.
- 21 % des patients ont rapporté une baisse confirmée du PSA d’au moins 30 %, 17 % d’au moins 50 %, et 8 % d’au moins 90 %.
- Sur 23 patients ayant reçu un traitement concomitant par enzalutamide, 22 % ont rapporté une baisse du PSA d’au moins 50 %.
- La SSP du PSA médiane était de 1,8 mois.
- Chez 38 % des patients avec un profilage génomique somatique évaluable :
- Altérations les plus fréquentes : fusion de TMPRSS2-ERG (33 %), perte de PTEN (28 %) et amplifications d’AR (22 %).
- 4 patients étaient porteurs d’une mutation de LRP1b, et 75 % de ces patients ont rapporté une baisse du PSA d’au moins 50 %.
- Le taux d’événements indésirables (EI) était de 35 % ; 3 EI de grade 3 ont été rapportés.
Limites
- Protocole rétrospectif et échantillon de petite taille.
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