Le Nouveau-Mexique légalise l’aide médicale à mourir

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À retenir

  • Le Nouveau-Mexique est devenu le 10e État des États-Unis (plus 1 juridiction) à légaliser l’aide médicale à mourir (AMM) pour les adultes en phase terminale et en pleine possession de leurs capacités mentales. 
  • La législation du Nouveau-Mexique a éliminé certains obstacles pour les patients souhaitant intégrer le programme.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les lois relatives à l’AMM dans la plupart des États ont pour modèle la législation initiale adoptée en 1997 par l’Oregon, qui fut le premier État à légaliser l’AMM.

Points clés

  • Le projet de loi HB 47 du Nouveau-Mexique, connu sous le nom de loi Elizabeth Whitfield sur les options de fin de vie (Elizabeth Whitfield End-of-Life Options Act), est entré en vigueur le 1er juin 2021.
  • Cette loi comporte des dispositions clés qui diffèrent du modèle original en vigueur dans l’Oregon :
    • Le personnel infirmier et les assistants-médecins diplômés ayant une expérience avancée seraient en mesure de faire office de cliniciens prescripteurs ou de consultants dans le cadre du processus d’AMM.
    • Elle prévoit un délai de 48 heures avant de recevoir les médicaments d’aide à mourir, mais le clinicien prescripteur peut renoncer à ce délai si la personne est susceptible de décéder avant l’expiration de celui-ci.
    • Elle clarifie que si un clinicien ne souhaite pas participer à l’AMM, il doit en informer le patient et l’orienter vers un autre professionnel de santé capable et disposé à le faire, ou vers une autre personne ou entité qui pourra aider le patient à choisir une option de fin de vie.