Le NICE autorise l’atézolizumab dans le cadre du traitement de première intention du CBNPC avancé avec une expression élevée de PD-L1
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- L’atézolizumab en monothérapie de première intention (Tecentriq ; Roche) est recommandé pour les personnes atteintes d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avancé avec une expression du ligand 1 de mort programmée (Programmed Death-Ligand 1, PD-L1) dans au moins 50 % des cellules tumorales ou 10 % des cellules immunitaires infiltrant la tumeur, sans mutation du récepteur du facteur de croissance épidermique (Epidermal Growth Factor Receptor, EGFR) ou de la kinase du lymphome anaplasique (Anaplastic Lymphoma Kinase, ALK).
- L’Institut national britannique pour l’excellence en matière de santé et de soins (National Institute for Health and Care Excellence, NICE) a recommandé l’utilisation de ce traitement dans le cadre du service national de santé britannique (National Health Service, NHS).
Pourquoi est-ce important ?
- Cette décision offre une alternative au pembrolizumab, la seule autre option d’immunothérapie autorisée pour une utilisation au sein de cette population de patients.
Points clés
- Les données probantes relatives à l’efficacité du traitement sont basées sur les résultats de l’essai randomisé de phase III IMPower110, mené en ouvert, qui a comparé l’atézolizumab à la chimiothérapie chez 572 patients atteints d’un CBNPC avancé et non traité, avec une expression de PD-L1 d’au moins 50 % et sans mutation des gènes EGFR ou ALK.
- Le groupe atézolizumab a obtenu une amélioration significative de la survie globale (SG) médiane (20,2 mois, contre 13,1 mois ; rapport de risque [RR] pour le décès : 0,59 ; P = 0,01) et de la survie sans progression (SSP) médiane (8,1 mois, contre 5,0 mois ; RR pour la progression de la maladie ou le décès : 0,63 ; IC à 95 % : 0,45–0,88).
- L’atézolizumab était associé à moins d’événements indésirables (EI) de grade supérieur ou égal à 3 (30,1 %, contre 52,5 %).
- Aucune donnée ne permettait de comparer l’atézolizumab au pembrolizumab.
- Aucune règle exigeant l’arrêt du traitement n’est applicable à l’atézolizumab, contrairement au pembrolizumab, qui doit être interrompu après deux ans de traitement d’après les recommandations du NICE.
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