Le NCCN revient sur sa récente recommandation dans le cadre du cancer de la prostate à faible risque

• En septembre 2021, le NCCN avait recommandé que les hommes atteints d’une maladie à faible risque bénéficient d’une surveillance active, et fassent l’objet d’une radiothérapie ou d’une chirurgie, sans indiquer quelle approche privilégier.
• De nombreux cliniciens craignaient que le changement des directives conduise à un surtraitement.

Recommandations principales

• Chez les patients dont l’espérance de vie attendue est d’au moins 10 ans, le NCCN recommande :
  • une surveillance active (privilégiée pour la plupart des patients) :
    • Une imagerie par résonance magnétique multiparamétrique (IRMmp) avec ou sans une biopsie de confirmation et/ou une analyse moléculaire de la tumeur si aucune IRM n’a été effectuée auparavant.
    • Une biopsie de confirmation pour tous les patients dans les un à deux ans suivant la biopsie diagnostique.
    • Une mesure du taux d’antigène prostatique spécifique (Prostate-Specific Antigen, PSA) à un intervalle minimal de six mois, sauf indication clinique.
    • Un toucher rectal à un intervalle minimal de 12 mois, sauf indication clinique.
    • Une biopsie de la prostate supplémentaire à un intervalle minimal de 12 mois, sauf indication clinique.
    • Une IRMmp supplémentaire à un intervalle minimal de 12 mois, sauf indication clinique.
  • une radiothérapie externe (RTE) ou une curiethérapie ;
  • une prostatectomie radicale suivie d’une RTE ou d’une curiethérapie pour les patients présentant des caractéristiques indésirables et une radiothérapie précoce pour les patients présentant des taux de PSA détectables et en hausse.