Le NCCN met à jour ses lignes directrices concernant le CBNPC
- Ettinger DS & al.
- J Natl Compr Canc Netw
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Le Réseau national américain de lutte contre le cancer (National Comprehensive Cancer Network, NCCN) a publié des lignes directrices de pratique clinique mises à jour concernant la prise en charge du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC).
- Les lignes directrices mettent en évidence de nouvelles recherches et recommandations concernant les traitements ciblés et les immunothérapies, ainsi que leurs biomarqueurs respectifs.
Pourquoi est-ce important ?
- Les patients atteints d’un CBNPC métastatique qui sont éligibles pour recevoir des traitements ciblés ou des immunothérapies plus récents présentent des taux de survie à 5 ans compris entre 15 % et 50 %.
- Selon le biomarqueur, ces taux sont significativement plus élevés que le taux médian de survie globale (SG) à cinq ans, qui est d’environ 6 % avec les schémas de chimiothérapie cytotoxique traditionnels.
Principales recommandations
- Les biomarqueurs moléculaires prédictifs établis comprennent les réarrangements du gène ALK, les mutations ponctuelles BRAF V600E, les mutations sensibilisantes du récepteur du facteur de croissance épidermique (Epidermal Growth Factor Receptor, EGFR), les mutations entraînant un saut de l’exon 14 de MET, les fusions des gènes NTRK1/2/3, les réarrangements du gène RET et les réarrangements du gène ROS1.
- L’expression du ligand 1 de mort programmée est un biomarqueur immunitaire établi.
- Les patients atteints d’un CBNPC nouvellement diagnostiqué doivent faire l’objet d’analyses moléculaires afin de mesurer ces biomarqueurs avant l’instauration du traitement.
- Si aucune analyse moléculaire n’est possible, les patients doivent être traités comme s’ils ne présentaient aucun driver oncogénique.
- Le lorlatinib ou le brigatinib doivent être considérés comme des options thérapeutiques de première intention préférentielles chez les patients atteints d’un CBNPC métastatique avec réarrangement du gène ALK.
- L’entrectinib pourrait représenter une meilleure option thérapeutique de première intention chez les patients atteints d’un CBNPC métastatique avec réarrangement du gène ROS1 et métastases cérébrales.
- L’entrectinib pourrait également être plus approprié dans le cadre d’un traitement ultérieur chez les patients atteints d’une maladie avec mutations de ROS1 qui ont présenté une progression au niveau du système nerveux central après un traitement par crizotinib.
- La mesure des niveaux de charge mutationnelle tumorale n’est pas recommandée avant de choisir un schéma thérapeutique par nivolumab et ipilimumab, avec ou sans chimiothérapie ou d’autres inhibiteurs de point de contrôle immunitaire, tels que le pembrolizumab.
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