Le modèle de soins oncologiques montre une performance insuffisante à quatre ans
- Mullangi S & al.
- JAMA Oncol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Bien qu’il s’agisse du premier modèle de paiement alternatif (MPA) spécifique au cancer pour les bénéficiaires de Medicare, le modèle de soins oncologiques (Oncology Care Model, OCM) s’avère avoir des failles sur plusieurs fronts quatre ans après sa mise en œuvre.
- Un article publié dans la rubrique Viewpoint de la revue JAMA Oncology aborde les raisons de cette performance insuffisance et les actions pouvant être mises en œuvre pour l’améliorer.
Points clés
- Après 4 ans, l’OCM a entraîné une perte nette de 155 millions de dollars pour Medicare.
- La participation des médecins a diminué de manière significative, puisque le nombre de cabinets a diminué jusqu’à 138, ce qui ne représente que 71,9 % des 192 cabinets ayant initialement participé en 2016.
- Les auteurs soulignent trois raisons clés qui expliquent la performance insuffisante de l’OCM :
- L’OCM repose principalement sur les données administratives des demandes de remboursement, qui ne fournissent aucune information concernant le diagnostic, l’histologie ou les caractéristiques moléculaires du cancer, qui influencent le choix du traitement et le coût des soins anticancéreux.
- L’OCM avait pour objectif de prendre en compte le coût croissant des nouveaux traitements, mais les modifications ont été calculées et appliquées au niveau de la pratique plutôt qu’au niveau de la maladie.
- Le risque basé sur la performance part du principe que les variations des dépenses proviennent des habitudes de prescription des oncologues, mais en réalité, les oncologues ont relativement peu de contrôle sur le recours aux médicaments thérapeutiques, comparativement aux autres spécialistes.
- Les auteurs proposent deux solutions potentielles pour améliorer la réussite de l’OCM :
- Les futurs MPA oncologiques ne doivent pas s’appuyer entièrement sur les données des demandes de remboursement pour définir les épisodes cliniques et doivent intégrer plus de données, notamment des données moléculaires et pathologiques.
- Les oncologues ne doivent pas être tenus responsables de soins sur lesquels ils n’ont aucun contrôle.
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