Une étude a évalué les altérations du microbiote vaginal sous contraceptif intra-utérin, en comparant les effets d'un dispositif intra-utérin au cuivre (DIU-Cu) à un système intra-utérin au lévonorgestrel (SIU-LNG), présupposant des effets différents pour chacun d’entre eux.
Méthodologie
- Les participantes étaient des adultes sexuellement actives.
- Les échantillons de prélèvements vaginaux ont été collectés par les participantes elles-mêmes, à l’inclusion puis à 6 et 12 mois.
- L’analyse bactérienne a été réalisée par détection des séquences ADN des gènes de la région V4 de l’ARNr 16S des différents types de bactéries.
Résultats
- Les échantillons de 76 femmes ont été inclus dans cette analyse.
- Les caractéristiques des 36 femmes utilisant le dispositif intra-utérin au cuivre (DIU-Cu) et des 40 femmes utilisant le système intra-utérin au lévonorgestrel (SIU-LNG) étaient similaires à l’inclusion.
- L’ADN bactérien a été isolé à partir des échantillons de 36 et 40 femmes respectivement sous DIU-Cu et SIU-LNG à l’inclusion et 6 mois et des échantillons de 33 et 36 femmes respectivement à 12 mois.
- L’étude a permis de mettre en évidence trois principaux types de flore vaginale, l’une dominée par L. iners, une autre dominée par L. crispatus/acidophilus et une dernière de type Lactobacillus, sans espèce dominante.
- À l’inclusion, la composition bactérienne n’était pas significativement différente entre les utilisatrices de SIU-LNG et de DIU-Cu (p=0,623). Il n’y avait pas non plus de différence significative entre les deux groupes à 6 mois et à 12 mois d’utilisation.
- L’utilisation d’un DIU-Cu ou d’un SIU-LNG n’a pas affecté différemment la composition de la flore bactérienne vaginale sur les douze mois, ni à l’issue des deux semestres pris distinctement.
Limitations
Des modifications du microbiote au cours des premiers mois après la pause du stérilet ont pu survenir mais n’ont pas été évaluées, puisque seuls les résultats à partir de 6 mois étaient considérés.
À retenir
Ces résultats ne montrent aucune preuve évidente sur le fait que les dispositifs intra-utérins au cuivre ou les systèmes intra-utérins au lévonorgestrel altéreraient le microbiote vaginal.
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